Le paysage de l'industrie automobile a connu de profonds changements ces dernières années L'Union nationale professionnelle de l'industrie automobile et mécanique (Upiam) se déclare de nouveau en marche suite à la nomination de Mme Turki Latifa en tant que présidente. En quasi-hibernation depuis quelque temps, l'Union sort d'une période de gel de ses actions entre 2012 et 2015 et Mme Turki tentera de redonner du dynamisme à l'association après avoir été élue à l'unanimité à la présidence pour un mandat de 5 ans. Cette membre du bureau exécutif du Conseil national consultatif de la PME succède ainsi à Brahim Bendris qui a dirigé l'union depuis sa création en 1992. C'est l'assemblée générale qui a eu lieu en présence du représentant du ministère de l'Industrie et des Mines pour la wilaya d'Alger qui a procédé à cette action. La Snvi, mais aussi d'autres membres de l'association, dont des opérateurs publics sont intéressés par cette initiative. La nouvelle équipe va mener l'Union vers de nouvelles ambitions, est-il souligné dans un communiqué. D'ailleurs, plusieurs actions ont été menées à partir de 2015 afin de remobiliser les membres dont la présence de l'Upiam à Equip-Auto France tout en étant partenaire de l'opération en Algérie. Au début 2016, il y a eu aussi la présentation du plan d'actions de l'Union à la Snvi. Au plan de la coopération, il y a eu l'intervention à la table ronde sous-traitance automobile au Forum bilatéral algéro-français avant la tenue d'une rencontre d'une délégation de l'Upiam avec la mission économique autrichienne. Pour affronter la nouvelle étape, le nouveau bureau exécutif a réuni autour de la présidente un panel composé des représentants de trois opérateurs publics, trois opérateurs privés et un opérateur semi-public. La première rencontre des membres exécutifs dans le cadre du nouveau mandat a eu lieu en février dernier dans la foulée du renouvellement de l'agrément de l'Union par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. La mission de l'Upiam est de constituer le cadre de concertation et de coopération auprès des institutions publiques et privées ciblées afin d'accompagner l'émergence et le développement d'un écosystème automobile et mécanique, d'une part, et de renforcer l'intégration locale sur les projets en coproduction dans ce secteur, d'autre part. En janvier de l'année dernière, la Société nationale des véhicules industriels (Snvi) a abrité, pour la première fois, un regroupement des sous-traitants adhérant à l'Union professionnelle des industries automobiles et mécaniques (Upiam). Le rendez-vous avait l'objectif d'optimiser et de renforcer la filière et de faire le point sur le plan du développement de la Snvi, dont le gouvernement veut faire un champion national de l'industrie mécanique. Mme Turki était mandatée par les membres fondateurs de l'Union professionnelle des industries automobiles et mécaniques de la réactiver à la faveur de la relance de l'industrie mécanique. Depuis sa création, l'Upiam a oeuvré à accompagner ses membres en tant que porte-parole auprès des donneurs d'ordres et des pouvoirs publics. Le paysage de l'industrie automobile et mécanique, en général, a connu de profonds changements ces dernières années. Plusieurs projets en coproduction ont été déployés et d'autres vont certainement voir le jour, que ce soit avec des opérateurs algériens publics ou privés. La voie de l'intégration est désormais au coeur de tout projet de partenariat et la question de la sous-traitance est posée de la même manière que le montage. Mais ces projets vont surtout créer, à terme, la volumétrie nécessaire pour amorcer la fabrication en local des composants intermédiaires que constitue une voiture ou un tramway, avait indiqué madame Turki.