img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170315-11.jpg" alt=""L'expérience algérienne est une référence"" / Abdelkader Messahel précise dans son intervention que «l'Algérie a déjà soumis un document sur les moyens de lutte contre le radicalisme». Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, invité de l'émission «Hiwar Essaâ» de la Télévision algérienne a affirmé sans hésitation que «l'expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme est désormais une référence au niveau de l'Organisation des Nations unies. Il précise dans son intervention que «l'Algérie a déjà soumis un document sur les moyens de lutte contre le radicalisme». Il a ajouté dans ce contexte que «l'Algérie présentera lors de la prochaine session de l'Assemblée générale des Nations unies, un nouveau document sur le rôle de la démocratie dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, partant de sa propre expérience». Il ne manquera pas de louer «les efforts de l'Algérie en la matière à travers l'organisation de nombreux ateliers sur le rôle de la démocratie dans la lutte contre le radicalisme, insistant sur le rôle capital de la diplomatie algérienne dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent à la lumière des conflits et crises autour du pays». Pour l'invité de l'émission, «la solution politique inclusive par le dialogue et la réconciliation demeurent une approche algérienne par excellence pour le règlement des crises depuis l'éclatement de la crise libyenne et autres crises dans certains pays arabes». Le ministre insiste sur le fait que «l'Algérie n'a de cesse prôné la solution politique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale entre les enfants d'un même peuple, loin de toute ingérence étrangère». Ainsi donc, Messahel a tenu à rappeler que «l'Algérie a affirmé depuis le début de la crise libyenne et même avant, qu'il n'y a pas d'autre solution à la crise hormis celle politique». Il souligne à cet effet que l'Algérie a mis en garde contre «les répercussions de l'intervention militaire en Libye et le chaos qui en découlera tant au plan interne que dans les pays voisins, chose d'ailleurs confirmée par le chaos généré par l'intervention militaire en Libye et son incidence sur la situation au Mali». Dans sa déclaration, il explique «l'approche algérienne pour le règlement de la crise en Libye, rappelant que «l'expérience repose sur plusieurs fondements, le premier étant la solution politique, le deuxième le dialogue inter-libyen, le troisième la préservation de l'intégrité territoriale de la Libye et enfin le quatrième est que la solution émane des Libyens et non imposée de l'extérieur». Dans le même contexte, Messahel a relevé que «l'Algérie avait insisté auprès des Nations unies, dès la prise en charge du dossier libyen, sur la nécessité d'un dialogue auquel prendront part l'ensemble des acteurs libyens dont les spécialistes de la sécurité et de l'économie, et des composantes de la société civile tant l'application de tout accord passe inévitablement par la volonté politique». De ce fait, ajoute t-il, «l'Algérie compte parmi les premiers pays ayant appelé à la mise en place du mécanisme des pays voisins de la Libye, fondé sur la coordination entre ces pays pour aboutir à un rapprochement des vues entre les différentes parties, favoriser la solution politique de la crise et rétablir la stabilité dans ce pays, outre la lutte contre le terrorisme et le crime organisé devenus un grand défi sécuritaire».