Les Canaris se sont fait un point d'honneur d'être toujours présents en coupe de la CAF, en guise de sursaut d'orgueil. Mais le plus dur reste encore à faire sur d'autres fronts. C'est finalement sur le score d'un but à zéro, que notre deuxième représentant en coupe de la CAF, a arraché à l'ultime minute du temps réglementaire, son billet qualificatif aux 8èmes de finale de la C2. Un but libérateur pour le ténor kabyle, réussi sous la forme d'un coup franc superbement exécuté par le longiligne attaquant Boulaouidet, au moment même où les Congolais de l'Etoile de Brazzaville, croyaient dur comme fer, obliger leurs hôtes algériens, à recourir à la fatidique série des tirs au but. Il est vrai que tout au long de cette rencontre retour, le onze kabyle aligné par le duo Rahmouni-Moussouni, allait encore renouer de nouveau avec ses éternels travers, notamment chaque fois que les Canaris évoluent à domicile. Malgré la présence d'un nombreux public, présent en force avant-hier soir au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, pour soutenir les gars du club des Genêts, la formation kabyle a malheureusement encore fait preuve en attaque, d'un incroyable manque d'efficacité qui aurait pu être très préjudiciable aux camarades du portier Asselah, promu capitaine, en l'absence de l'emblématique leader de la défense des Canaris, en l'occurrence Ali Rial. Rahmouni qui avait fait le choix de laisser sur le banc des remplaçants, Berchiche et Boulaouidet, allait donner l'occasion aux jeunes Guemroud et Tizi Bouali, de saisir d'entrée leur chance en défense, au niveau d'une zone régulièrement occupée par la paire centrale Rial-Berchiche. En attaque, on avait aussi fait le choix de miser sur le trio Benaldjia- Aïboud- Zerguine, en laissant le soin aux Yettou, Raïah, et autres Mebarki, d'orchestrer le jeu avec le soutien des latéraux Redouani et Ferhani. Mais au cours de la pause, Ferhani cédait sa place au profit de Berchiche, pour cause de blessure, et durant la seconde mi-temps, Boulaouidet suppléait Mebarki, alors que Baïtèche en faisait de même, aux dépens de Benaldjia, pour tenter de trouver la faille devant des Congolais qui avaient clairement fait le choix de fermer tous les couloirs. Une situation qui allait contraindre les Kabyles, à user et abuser de ballons aériens, sans fin, jusqu'à ce fameux énième coup franc en faveur de la JS Kabylie, synonyme de libération pour tout le stade de Tizi Ouzou, et celui d'une qualification arrachée avec les tripes, par un ténor kabyle toujours en manque de réalisme au moment de conclure. Il est vrai que les Canaris du Djurdjura ont finalement atteint samedi dernier l'objectif essentiel dans ce type de double confrontation. Il reste que le fidèle public du 1er Novembre, a encore été dépité par les nombreuses maladresses accumulées en attaque par son équipe attitrée. Un problème de finition qui commence à peser sérieusement sur un ténor kabyle qui joue désormais sa survie en championnat. Il est vrai que les Canaris se sont fait un point d'honneur d'être toujours présents en coupe de la CAF, en guise de sursaut d'orgueil. Mais le plus dur reste encore à faire sur d'autres fronts, avec comme prochain combat, le 24 de ce mois à Alger, un sacré match retard à livrer face au MCA, l'autre heureux représentant algérien en C2. Les hasards du calendrier, et notamment suite à la nouvelle programmation arrêtée une énième fois par la ligue, ont fait en sorte que nos deux illustres représentants toujours en course en coupe de la CAF, s'affrontent à deux reprises, les 24 mars du mois en cours et le 1er avril prochain au 5 Juillet, championnat et quarts de finale oblige. Comme quoi, du côté du Djurdjura où le printemps s'est bien installé, les Canaris n'auront guère le temps de reprendre leur souffle mais plutôt de se préparer à livrer de dures batailles.