D'aucuns reconnaissent que l'un des chantiers les plus urgents pour la nouvelle équipe de la FAF sera la désignation d'un nouveau sélectionneur d'autant que des échéances importantes pointent à l'horizon, telles les éliminatoires de la CAN 2019. Le temps joue malheureusement contre le niveau président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, en ce début de mandat où il vient d'hériter de «cette bombe à retardement» qui est la situation des Verts pendant les éliminatoires du Mondial 2018 et qui sont, malheureusement sur le point d'être éliminés, alors que les éliminatoires de la CAN 2019 pointent au mois de juin prochain sans oublier les enjeux des fin de championnats de Ligues 1 et 2 qui restent un sérieux casse-tête pour les dirigeants de la FAF, au moment où la commission d'arbitrage est très critiquée. En effet, d'aucuns reconnaissent que l'un des chantiers les plus urgents pour la nouvelle équipe de la FAF sera la désignation d'un sélectionneur national pour succéder à Georges Leekens d'autant que des échéances importantes pointent à l'horizon, telles les éliminatoires de la CAN 2019 qui commencent au mois de juin avec cette rencontre importante face à la formation du Togo. Il y a aussi les éliminatoires du championnat d'Afrique amateur 2018, prévu du 11 janvier au 2 février 2018 au Kenya alors que les Verts disputeront leur premier match des éliminatoires à domicile entre le 11 et le 13 août 2017, tandis que la seconde manche aura lieu entre le 18 et le 20 août 2017. Pour le Mondial 2018, la sélection nationale reste sur une défaite au mois de novembre dernier face à son homologue nigériane sur le score de 3 à 1 au stade d'Uyo (Nigeria), pour le compte de la deuxième journée du groupe B, après son piètre match nul concédé à Blida contre le Cameroun. Dans l'autre rencontre du groupe B, le Cameroun et la Zambie se sont neutralisés sur le score de 1-1. L'Algérie partage donc la 2e place avec la Zambie avec un goal average négatif et justement le prochain match des Verts est programmé en Zambie le 28 août prochain, sachant que seul le premier de chaque groupe se qualifie à la phase finale du Mondial 2018 en Russie. Rien que pour ces trois échéances, la nomination d'un nouveau sélectionneur des Verts devient une urgence. Or, cette nomination et pour ne point être sujet à critique, le président de la FAF et son nouveau bureau se doivent d'abord de désigner un directeur technique national (DTN) car c'est cette structure qui doit faire le choix des CV. Et des probables futurs coachs des Verts, on notera une dizaine de noms déjà annoncés tels, Marcelino, l'ancien entraîneur de Villarréal, en poste à Lekhwiya, Djamel Belmadi est un technicien franco-algérien qui s'est taillé une réputation flatteuse dans le Golfe. Juan Carlos Garrido qui possède l'avantage de connaître l'Afrique. Avant cela, il s'est fait connaître en conduisant le Villarreal CF à la quatrième place du Championnat espagnol en 2010-2011 et en demi-finales de la Ligue Europa la même saison. Après être également passé par Bétis Séville (2013-2014) et le FC Bruges (2014-2015), Juan Carlos Garrido a gagné une Supercoupe d'Egypte et une Coupe de la Confédération avec Al Ahly. Depuis le mois de novembre, il est en poste en Arabie saoudite à la tête de Ettifaq, actuel 9e du championnat. L'Espagnol Juande Ramos, passé par Tottenham, Real Madrid et à 62 ans, est aussi annoncé, alors qu'il vient d'être viré de Malaga, après cinq années passés dans l'Est où il a coaché le CSKA Moscou, mais surtout Dniepropetrovsk. La piste française est aussi évoquée avec le nom de René Girard, libre depuis son départ de Nantes, et qui souhaiterait donner une autre orientation à sa carrière. Le technicien français aimerait prendre en charge une sélection. Enfin, le nom de Claudio Ranieri, l'ancien coach de Leicester, jouit d'une véritable cote d'amour au pays des Fennecs. On parle également d'un Espagnol ou un Argentin etc. C'est dire donc combien ce choix du nouveau coach des Verts est aussi urgent que compliqué dans la mesure où, faut-il le préciser d'emblée, que quel que soit le choix qui serait effectué, des critiques, il y en aurait... De plus, le choix du nouveau sélectionneur des Verts tombe au mauvais moment pour la nouvelle équipe de Zetchi puisqu'on se trouve dans les dernières journées de la phase retour décisive des championnats locaux et l'arbitrage est sévèrement critiqué. Nommer un nouveau président à la Commission d'arbitrage va-t-il réellement suffire pour que ce corps retrouve sa «crédibilité»? Et là, non seulement le temps presse, mais ce n'est pas la nomination simple d'un nouveau dirigeant de la CFA qui ferait disparaître le problème de l'arbitrage et ça, le désormais ex-président du PAC et actuel président de la FAF, Kheireddine Zetchi, le sait parfaitement...