L'accident s'est produit sur le tronçon de la RN 51 reliant El Ménéa (Ghardaïa) à Timimoun (Adrar) Un des deux véhicules qui sont entrés en collision frontale a pris feu, piégeant ses passagers brûlés vifs alors que la seconde voiture s'est scindée en deux... Horrible! Encore des morts. Encore du sang. Nos routes continuent de tuer. «Cinq personnes sont mortes calcinées et deux autres grièvement blessées, dans un accident de la circulation survenu hier près de la localité de M'guiden, à 170 km à l'Ouest d'El Ménéa (Ghardaïa)», ont appris les services de la Protection civile. Un carnage. Les détails fournis à propos de ce nouveau drame qui ne sera hélas pas le dernier donne des sueurs froides. Ils renseignent notamment sur l'étendue des dégâts que provoque la délinquance routière sur le plan humain. Insupportable. Insoutenable. «L'accident s'est produit sur le tronçon de la RN 51 reliant El Ménéa (Ghardaïa) à Timimoun (Adrar), lorsqu'un véhicule touristique est entré en collision frontale avec un autre véhicule circulant dans le sens opposé, avant que l'un des véhicules ne prenne feu, sous le choc, piégeant ses occupants qui sont morts calcinés», a précisé la même source qui souligne que «le deuxième véhicule s'est scindé en deux morceaux, causant des blessures graves à ses passagers. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l'hôpital Mohamed Chaâbani à El Ménéa, tandis que les blessés graves ont été évacués vers les urgences de l'hôpital de Timimoun». Comment mettre fin à cette hécatombe? Faut-il durcir encore la législation en la matière? Jeter les conducteurs délinquants en prison? Autant de questions qui interviennent dans le sillage de l'entrée en vigueur du permis à points qui est censé contribuer à faire baisser le nombre d'accidents et de victimes. Les routes algériennes tuent quelque 4000 personnes annuellement. Le non-respect du Code de la route constituent le bras armé des délinquants routiers. Une inconscience qui se traduit par des larmes. Celles que versent des familles endeuillées par ce type de bêtise humaine. Nos routes sont devenues des tombeaux à ciel ouvert. Les voitures, les camions, les bus de voyageurs, les motos...des cercueils ambulants. Il devient plus qu'urgent d'y mettre le holà. Pas plus tard que le 22 mars, huit personnes ont trouvé la mort et 24 autres ont été blessées dans un accident de la route survenu à Tiaret lorsqu'un bus reliant les communes de Aïn El Hadid et de Frenda est entré en collision avec un camion et un véhicule utilitaire. Trois autres ont été tuées, la veille, sur le territoire de la wilaya de Boumerdès. L'accident s'est produit à l'entrée ouest de la localité des Issers, sur la RN 12 reliant Alger à Tizi Ouzou lorsqu'un camion-bétonnière, en dépassant un véhicule sur un segment de route situé sur le territoire de la commune de Si Mustapha, s'est retrouvé nez à nez avec un véhicule Renault Mégane à bord duquel se trouvaient trois membres d'une même famille (le père, la mère et leur fille) qui ont été tués sur le coup. Un carnage qui ne connaît pas d'issue... Et des larmes qui n'en finissent pas de couler.