Skikda, l´antique Rusicade, a accueilli une semaine culturelle très riche en événements en l´honneur de Sétif. C´est donc dans une ambiance rythmée par les airs folkloriques et la fantasia, que les différentes et riches manifestations ont été inaugurées en présence d´une foule chaque jour un peu plus nombreuse. C´est le centre culturel Aissat Idir, situé en plein centre-ville, qui a abrité, une semaine durant, des expositions d´arts plastiques, d´objets artisanaux et de collections archéologiques retraçant les principales escales de l´histoire de l´antique Sétifis. Nadi El Houdour, qui s´apparente à un forum de littérature, organisé chaque jeudi, au théâtre municipal, a été quant à lui, consacré dans sa totalité aux poètes et hommes de lettres venus des Hauts Plateaux. Une opérette intitulée Chems El Berda a été présentée avec beaucoup de brio immédiatement après, par une troupe affiliée à la Direction de la culture de la wilaya de Sétif. Elle a véritablement ému une bonne partie du public présent. Sur un autre registre, un gala de musique animé par l´orchestre " le Mirage " et les chanteurs, Cheb Wahid, Cheb Khaled Belwadah, Faiçal Rahmani, et l´inamovible Samir Staïfi a, quant à lui, drainé une large foule de mélomanes et d´amoureux du chant sétifien. Une aubaine aussi pour les Skikdis pour se défouler, l´espace de quelques heures, aux sons entraînants des mélodies sétifiennes, lesquelles ne laissent personne indifférent. La suite de cette semaine, à vrai dire parfaitement bien remplie, a été consacrée à la présentation de pièces théâtrales pour enfants, par les troupes El Amouadj Etakafia et Aïn el Fouara ainsi que des monologues intitulés Les parasites et El Melthoum. Un gala musical a clôturé cette semaine. Il a été animé par les chanteurs Samir El Eulmi, Saïd Lakkam et Cheb Arras. La cérémonie de clôture de cette manifestation a quand même été précédée par une conférence-débat ayant pour thème, " Faire connaître le patrimoine culturel de la wilaya de Sétif " ainsi que d´un monologue intitulé le général de Tewfik Mezaâche. Le public, visiblement conquis, a souhaité que ce genre de manifestations, dédiées aux autres villes et régions du pays, se multiplient afin de constituer le meilleur des ponts entre les cultures, vers une compréhension et une acceptation mutuelles.