Parce que Bouira suffoque en été et le manque d'eau se fait plus persistant, le wali de Bouira a inscrit à son agenda plusieurs sorties vers les régions les plus vulnérables, celles de la wilaya plus précisément. Ainsi, lundi dernier, c'est la région de Sour El Ghozlane qui a été ciblée. Cette daïra a bénéficié d'un raccordement depuis le barrage de Koudiet Asserdoun dans le cadre des grands transferts. Le projet, qui enregistre un taux d'avancement avoisinant les 90% concerne les communes de Dechmia, Ridane, Guelta-Zerga, Dirah, El Hakimia et Maâmoura. Pour sa réalisation les pouvoirs publics ont consenti une enveloppe de 80 milliards de centimes nécessaires à la réalisation de six stations de reprise, 70 kilomètres linéaires de canalisation. Une fois totalement réceptionné le 20 juillet prochain, le projet alimentera 25 000 personnes en eau potable. La commune de Dirah connaîtra peut-être un léger retard comparativement à ses semblables. La raison, selon les responsables, est à mettre à l'actif des multiples oppositions qu'aura connues le projet. Le deuxième volet de la visite de lundi dernier, a porté sur le logement qui reste aussi une des préoccupations majeures pour le wali de Bouira Mouloud Chérifi. Le premier projet inspecté a été celui des 400 unités Aadl. Selon le directeur de l'Aadl de Bouira, les travaux de terrassement ont été achevés et l'étude de génie civil est en voie d'approbation. Le délai de réalisation est de 26 mois et le projet comporte la réalisation d'une aire de jeux, d'une école primaire et de plusieurs locaux commerciaux. Le wali, dans son intervention, a rappelé les directives du gouvernement: «Le Premier ministre s'est engagé à ce qu'il n'y ait plus de problèmes de paiement. Idem pour les matériaux de construction, surtout le ciment, si vous avez des problèmes d'approvisionnement, contactez-nous et s'il le faut, nous irons vers les réquisitions Au niveau de la cimenterie de Sour El Ghozlane, les entreprises de la wilaya sont prioritaires», dira Mouloud Chérifi.