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Ce que dit la science
LE DELUGE, LES 10 PLAIES D'EGYPTE
Publié dans L'Expression le 29 - 06 - 2017

Il existe de nombreux «miracles bibliques» que la science a tenté d'expliquer, parfois avec succès
«....Toutes les eaux qui sont dans le fleuve se chargèrent en sang» «...les grenouilles montèrent et recouvrirent l'Egypte» «...toute la poussière du sol se changea en moustiques» «...des taons en grand nombre entrèrent [...] dans tout le pays d'Egypte» «...tous les troupeaux des Egyptiens moururent» «...gens et bêtes furent couverts d'ulcères bourgeonnant en pustules» «...Yahvé fit tomber la grêle sur le pays d'Egypte» «...les sauterelles [...] couvrirent toute la surface du pays...» «...il y eut d'épaisses ténèbres...» «...tous les premiers-nés mourront dans le pays d'Egypte...» Extraits du Livre de l'Exode, chapitres 7 à 12. Bible de Jérusalem, traduction des dominicains de l'Ecole biblique. Editions Fleurus/Cerf
Un documentaire de la TV5 tente d'expliquer que ce qui est rapporté dans l'Exode concernant les dix plaies d'Egypte pourrait avoir un fondement naturel explicable scientifiquement. Cela interpelle que l'on soit croyant ou pas; le fondement des religions abrahamiques repose sur la superstructure de la Bible. Il n'est nullement dans notre intention de déconstruire le récit religieux. Il n'empêche! Car la foi est le bréviaire de chacun, il est important cependant sans tomber dans le travers du scientisme, de comprendre qu'il y a une explication scientifique à des phénomènes rapportés par les hommes dans leur quête de sens.
Il existe de nombreux «miracles bibliques» que la science a tenté d'expliquer, parfois avec succès. «Les 10 plaies d'Egypte» pourraient être donc dues, selon les scientifiques, à un enchaînement de faits assez exceptionnels dont l'origine serait l'éruption du Santorin. Quelles que soient nos croyances, il est intéressant de constater que la science ne nie pas le bien-fondé des évènements, mais qu'au contraire, elle confirme qu'ils ont très bien pu exister. Nous allons dans cette contribution examiner trois évènements structurants des religions monotheistes.
Le Déluge
Le mythe du Déluge fait partie de ces mythes bibliques, aujourd'hui reconnus par de nombreux scientifiques. Le 3 décembre 1872, George Smith, spécialiste en assyriologie au British Museum, déchiffre devant la Société d ́archéologie biblique de Londres le texte figurant sur une tablette d ́argile originaire de...Ourouk en Irak. Cette tablette remonte aux environs du XVe siècle avant-J.-C. Elle est écrite en caractères cunéiformes, la plus ancienne écriture et raconte rien moins que le déluge! Plus vieux que la Bible! Les similitudes avec le texte biblique sont frappantes. Il y est question d ́un homme, Utanapishtim. Il est informé par le dieu de la Sagesse que l ́assemblée des divinités a décidé de détruire l ́humanité (1).
«Et le dieu de donner ce conseil à Utanapishtim: «Démolis ta maison pour te faire un bateau! Renonce à tes richesses pour sauver ta vie! Détourne-toi de tes biens pour te garder sain et sauf! Mais embarque avec toi des spécimens de tous les animaux.» Pendant six jours et six nuits les vents soufflèrent, le torrent, la tempête et l ́inondation accablèrent le monde, la tempête et l ́inondation firent rage ensemble comme des armées en bataille. «Quand l ́aube du septième jour se leva, l ́orage qui venait du sud s ́apaisa, la mer devint calme, l ́inondation était apaisée; je regardai la face du monde, et c ́était le silence, toute l ́humanité était changée en argile. La surface de la mer s ́étendait aussi plate que le sommet d ́un toit; j ́ouvris une écoutille et la lumière tomba sur mon visage. Alors, je m ́inclinai profondément, je m ́assis et pleurai; les larmes ruisselaient sur mon visage car de tous les côtés c ́était le désert de l ́eau.» Et après le déluge, ce très beau moment: «Puis je lâchai un corbeau». Dans la Bible, la colombe revient avec dans son bec un rameau d ́olivier. Le vaisseau échoue sur une montagne appelée Ourartou dans le récit sumérien, Ararat dans la Bible, Le Joudi dans le Coran. Le cataclysme est présenté chaque fois comme un châtiment mérité par les hommes et qui permet à l ́humanité de devenir meilleure. Au total, 13 récits du Déluge sont arrivés jusqu ́à nous. Il existe dans le monde de nombreux récits de déluge, par exemple chez les Incas, en Amérique du Sud, chez les Delawares, Indiens de l ́est de l ́Amérique du Nord. Dans la tradition grecque, parce que Jupiter considérait les hommes comme des criminels et qu ́il avait été menacé de mort par l ́un d ́entre eux, il décida d ́anéantir l ́humanité.» (1)
Moïse et l'Exode: quand la science ébranle la foi
On sait que l'Histoire des Hébreux nous est essentiellement connue par la Bible. «La Bible est un ensemble d'épopées, de récits mythologiques, de poèmes, de prières formulées par des prophètes ainsi que de textes juridiques. Elle a été rédigée par des érudits ou scribes juifs, principalement entre l'an 500 et l'an 150 avant Jésus-Christ. Ils expliquent que le peuple hébreu a noué une alliance avec un Dieu unique, Yahvé. La plupart des événements que relate la Bible sont censés se dérouler au IIe millénaire avant J.-C. (...).Selon la Genèse (le premier livre de la Bible), Dieu noue avec Abraham une alliance. Il l'engage à quitter sa contrée et à partir vers la terre de Canaan, ainsi nommée d'après Cham, l'un des fils de Noé. Après une longue errance, la petite troupe s'établit enfin dans le pays de Canaan, «où coulent le lait et le miel», sous la conduite d'Isaac et de son fils Jacob. (..) L'Exode, deuxième livre de la Bible, raconte que Joseph, fils de Jacob et petit-fils d'Isaac, devient, du fait de sa grande sagesse, le Premier ministre du Pharaon. Victimes de vexations, les Hébreux se libèrent du joug égyptien et reviennent à Canaan, la «Terre promise», sous la conduite du prophète Moïse.» (2)
«Moïse est vraisemblablement le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l'islam. (...) Il n'existe cependant aucune trace historique de son existence en dehors de la tradition. En islam, Moïse - sous le nom de Moussa - est le prophète le plus présent dans le Coran, cité à cent trente-six reprises.(...)Après sa naissance, sa mère Yokheved cache l'enfant durant trois mois puis l'abandonne dans une corbeille sur le Nil, près de la rive (le 6 sivan). La fille du pharaon qui se baignait avec des courtisanes, trouve l'enfant et décide de l'adopter (inspirée dans ce geste par l'ange Gabriel, selon le midrash), bien qu'ayant immédiatement deviné que l'enfant était hébreu.» (3)
«D'un point de vue 'scientifique'', nul universitaire, écrit le professeur Thomas Römer, ne soutient plus l'historicité d'Abraham, et celle de Moïse. Le récit de la naissance de Moïse ressemble de près à la légende de la naissance de Sargon, roi légendaire, fondateur de l'Empire assyrien. Un méchant roi, une belle princesse, un nouveau-né, un coffre-berceau-corbeille, un fleuve, un abandon: c'est un schéma connu, celui des naissances de Romulus et Remus, d'Apollon, d'Adonis, de Moïse. La source de ces récits se trouve à Babylone, vers - 2450. Un texte mésopotamien raconte la naissance de Sargon Ier, roi de Babylone. D'origine modeste, cet enfant adopté est le fondateur du premier empire de l'Histoire: celui d'Akkad et de Sumer.. Cette histoire, qui court jusqu'aux confins de l'Inde et du Tibet, a dû inspirer les scribes juifs lors de la rédaction de l'Exode.» (4)
L'exode a -t-il existé?
Des universitaires remettent en cause la réalité de l'exode.L'archéologue Israël Finkelstein et l'historien archéologue Neil Asher Silberman, ont confronté dans une étude le fait biblique avec la réalité archéologique La Bible dévoilée, leur ouvrage de synthèse présente le résultat de recherches (...) Le suspense tourne court, poursuit Nicolas Smaghue car très tôt les archéologues affirment que «ce sont des récits qui ont été cousus ensemble à partir des souvenirs, des débris d'anciennes coutumes, de légendes sur la naissance des différents peuples de la région et de préoccupations suscitées par les conflits contemporains (...) Une seule timide référence à un déplacement massif de population sémite a pu être retrouvée (une stèle commémorant, à la fin du XIII° siècle av. J.C., la victoire du pharaon Merneptah sur le peuple d'Israël). On se demande donc si l'Exode a eu lieu? Pour les archéologues, conclut Nicolas Smaghue, il n'est pas possible qu'une foule d'esclaves hébreux aient pu fuir vers le désert et la mer Rouge, sans rencontrer les troupes égyptiennes ou sans qu'il en reste au moins des traces dans les archives étatiques.» (5)
Le professeur Ze'ev Herzog de l'université de Tel-Aviv abonde dans le même sens. «Après 70 ans d'excavations et de fouilles extensives sur la terre d'Israël, écrit-il les archéologues ont trouvé que les actions du patriarque sont des histoires de légende; nous n'avons pas séjourné en Egypte, ni fait un exode, nous n'avons pas conquis la terre. Il n'y a pas non plus de mention de l'empire de David et de Salomon. Ceux qui s'y intéressent savent tout cela depuis des années, mais Israël est un peuple têtu et ne veut pas en entendre parler.» (6)
Les dix plaies d'Egypte
L'éruption du Santorin serait l'évènement géologique le plus ancien dont l'humanité et les trois religions du Livre auraient gardé le souvenir. Qu'en est-il du récit sur les dix plaies de l'Egypte rapporté dans l'Exode. Ce récit décrit comment l'Egypte fut frappée par dix plaies du fait du refus du pharaon de laisser sortir d'Egypte le peuple d'Israël: «Les dix plaies d'Egypte» que l'on trouve dans l'Exode a pour les scientifiques une ou des explications qui semblent cohérentes avec les données géologiques à l'exclusion de tout miracle (...) Le plus sceptique des sceptiques, Sigmund Freud, qualifiait l'histoire de Pessa'h de «mythe pieux» et prétendait que Moïse était un prince égyptien rebelle qui vénérait le dieu-soleil Aton et avait inventé la religion juive dans le cadre d'un stratagème politique. La Bible raconte que Moïse et son frère Aaron infligent dix plaies au peuple d'Egypte. L'eau du Nil se transforme en sang, tous les poissons meurent, les grenouilles se multiplient, etc... En s'inspirant de théologie, d'égyptologie et de biologie, l'épidémiologiste John Marr a mis au point une «théorie des dominos» pour expliquer, dans l'ordre, chacune des 10 plaies. Le déroulement des catastrophes et des maladies s'est poursuivi par des épisodes de grêle, de sauterelles (et de tempêtes de sable jusqu'à la mort de chaque premier-né, provoquée selon Marr par des céréales infectées par des mycotoxines. D'autres, s'inspirant de la théorie des dominos de Marr, ont avancé que les plaies ont été déclenchées par l'éruption du volcan de l'île grecque de Santorin, qui aurait provoqué un enchaînement de catastrophes.» (7)
Il est frappant de constater que la succession des plaies qui s'abattent alors sur pharaon et sur son peuple obéit à un enchaînement quasi naturel, chaque fléau pouvant se lire comme la conséquence des précédents selon la dynamique d'un terrifiant effet domino. L'éruption du mont Santorin. Situé à 800 km au nord-ouest du pays des pharaons, ce volcan de la mer Egée entra en éruption entre 1650 et 1600 avant notre ère.»(8)
D'après les archéologues, une stèle de1,8 m de hauteur trouvée à Karnak qui date du pharaon Ahmosis 1er (18e dynastie) qui a régné au XVIe siècle avant J.-C. décrit les évènements sans leur donner une dimension religieuse.
«Une tempête terrifiante, un orage violent, une obscurité totale.» la même description des scribes rédacteurs de l'Exode. Pendant des décennies les scientifiques ont cherché la date réelle de l'éruption du volcan Santorin pour voir s'il y a une concordance avec les écrits de la stèle de Karnak et comment ces évènements ont été rapportés dans l'Exode. En 2002, Walter Friedrich a fait une découverte extraordinaire, un morceau de bois d'olivier pris dans les cendres de l'éruption, reste d'un arbre. Il s'agissait de matière organique que l'on pourrait dater avec certitude à la date entre 3500 et 3600 avant J.-C. avec une faible erreur de 26 ans. A titre d'exemple, la première plaie d'Egypte «....toutes les eaux qui sont dans le fleuve se chargèrent en sang «a plusieurs explications «les réactions des pluies acides sur les argiles favorisant le lessivage et l'augmentation du fer dans les eaux du Nil». Autour du Santorin, on retrouve des ignimbrites rouges, des roches constituées de débris de laves acides. Elles confèrent une teinte carmin à certaines plages de Santorin. Toutes les plaies s'expliquent à partir du récit cataclysmique décrit par la stèle de Karnak à partir d'une réaction en chaîne (moustiques, grenouilles, pustules de maladies) à l'exception de la dixième plaie concernant la mort des enfants qui peut s'expliquer d'après Sarah Gur par la consommation de l'ergot des céréales (que l'on retrouve dans le pain).
L'histoire de Joseph: un anachronisme
Toujours dans la Bible le récit de Joseph que l'on retrouve aussi dans les Evangiles et le Coran connaît des incohérences. L'historien docteur Ashraf Ezzat en parle: «Dans le texte de la Génèse 37-38, on parle de dromadaire alors que cet animal n'a été introduit en Egypte qu'au IXe siècle avant J-C.A ce point de notre recherche, nous avons été confrontés à un terrible anachronisme qui rendait l'historicité de cette histoire de Joseph, une théorie impossible à soutenir, car en accord avec la chronologie biblique, Joseph aurait été vendu comme esclave vers 1546 av.J.C. Si l'histoire de Joseph n'a pas pu se produire avant le VIIe siècle av.J.-C., ceci renverrait automatiquement l'histoire de l'Exode dans cette nouvelle chronologie biblique vers le milieu du IVe siècle av.J.-C, en d'autres termes durant la période grecque de la direction de l'Egypte, ce qui représente une autre impossibilité théorique.» (9)
Que faut-il en conclure? En dehors du fait religieux, la science archéologique n'a aucune certitude pour le moment, il y a des faits à confirmer ou infirmer. Il semble que la Bible ait été rédigée vers le VIe siècle à partir de récits profanes de l'histoire de l'humanité et de son vécu sous toutes les latitudes. Les scribes ont écrit un récit et les évènements décrits sont ceux des convulsions climatiques, qui sont «utilisés» et attribués à un Dieu qui punit par des chatiments les perversions humaines. La croyance ou la non-croyance ne rentre pas en jeu quand il s'agit de foi. Science et religion n'abordent pas les mêmes questions: la science décrit les phénomènes, les mécanismes, les principes auxquels nous sommes soumis, en un mot le «comment» de l'existence. L'académicien Pierre Karli ajoute à juste titre que la science ne s'occupe pas de nos états d'âme: «Notre soif de signification et d'espérance n'est pas prise en compte par la science car on ne sait pas l'introduire dans les équations!». Cela rappelle le fameux procès de Galilée où son avocat s'adressant aux inquisiteurs leur déclare: «Galilée ne vous enseigne pas comment on va au ciel, mais comment est le ciel.» Pour Soren Kierkegaard: «La foi n'a pas besoin de preuve, elle doit la regarder comme son ennemie.»
1.C.E. Chitour http://www.alterinfo.net/la-creation-de-l-univers-Ce-que-disent-la-science-et-les-religions_a36491.html#wgXMAkIbjfGojVmq.99
2. http://www.herodote.net/1800_avant_JCa_nos_jours-synthese-267.php%20-%20Bible
3. Moïse: Encyclopédie Libre Wikipédia
4. http://www.historia.fr/mensuel/817/sargon-ier-lautre-roi-sauve-des-eaux-18-12-2014-134289
5. Nicolas Smaghue vendredi 27 juillet 2007: http://clio-cr.clionautes.org/la-bible-devoilee-les-revelations-de-l-archeologie-editions.html#.VQRaeY7z12E
6.Pr. Ze'ev Herzoug Ha'aretz Magazine, Friday, October 29, 1999)
7.Mikael Lukas http://www.slate.fr/story/3727/bible-p%C3%A2ques-egypte-h%C3%A9breux
8.https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/tele-cinea/exodus-dans-les-salles-que-dit-la-science-sur-les-dix-plaies-d-egypte_104041
9.https://resistance71.wordpress.com/2017/06/26/de-la-mythologie-au-mensonge-la-fable-biblique-de-joseph-et-le-titanic-ashraf-ezzat/


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