Les forces sud-coréennes et américaines ont simulé hier une attaque aux tirs de missiles en réponse au tir de missile nord-coréen, ont rapporté des médias. Les forces sud-coréennes et américaines ont tiré de la péninsule plusieurs missiles de courte portée qui se sont abattus en mer du Japon. L'agence sud-coréenne Yonhap a parlé d'un «message d'avertissement», quand l'état-major interarmes sud-coréen expliquait que cet exercice avait «montré la capacité d'une frappe de précision contre Pyongyang en cas d'urgence». Le président sud-coréen Moon Jae-In, favorable à une reprise du dialogue avec le Nord, a «déclaré que la sérieuse provocation de la Corée du Nord nécessitait que nous réagissions avec davantage qu'un communiqué», selon Yonhap. «La retenue, qui est un choix, est ce qui sépare l'armistice de la guerre», a déclaré le général américain Vincent Brooks, commandant des forces américaines en Corée du Sud. «Comme le montrent ces tirs de missiles à munitions réelles de l'Alliance, nous sommes en mesure de modifier notre choix quand l'ordonnent les dirigeants nationaux de l'Alliance», a-t-il averti. Environ 28.000 militaires américains sont déployés sur la péninsule. L'exécutif de l'ONU devait se réunir en urgence hier pour évoquer le dossier nord-coréen, le secrétaire général Antonio Guterres ayant qualifié mardi soir le tir nord-coréen de «violation éhontée des résolutions» et d' «escalade dangereuse». La Corée du Nord a affirmé avoir testé mardi avec succès un missile balistique intercontinental (Icbm). L'essai «historique» d'un missile Hwasong-14 a été supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.