la compétition aura lieu du 10 au 18 juillet prochains Le staff technique national a puisé dans un premier effectif de 18 athlètes, puis un second de 12 avant de porter son choix sur les huit considérés comme les meilleurs à l'heure actuelle par les entraîneurs nationaux. L'Algérie prendra part avec huit athlètes (messieurs) et quatre (dames) aux championnats d'Afrique d'haltérophilie seniors (individuel et par équipes), prévus à Maurice du 10 au 18 juillet, avec l'objectif de ramener le titre par équipes et quelques podiums en garçons et laisser une bonne impression en filles. Chez les messieurs, une équipe complète composée de huit haltérophiles se présentera pour défendre les couleurs nationales dans une compétition qui sera «très relevée», alors qu'en dames, le choix du staff technique algérien s'est porté sur quatre filles (une cadette et trois juniors) qui «vont évaluer leur niveau par rapport à celui des autres pays du continent». «Notre objectif est d'essayer de récupérer le titre par équipes, perdu au Kenya en 2012. Evidemment, cela passera par des podiums en individuel et une entrée en jeu réussie de nos athlètes qui sont prêts pour la compétition», a déclaré Abdenacer Aouina, coentraîneur national avec Abdelaziz Mezouar. Afin de sélectionner les huit haltérophiles hommes pour le rendez-vous de Maurice, le staff technique national a puisé dans un premier effectif de 18 athlètes, puis un second de 12 avant de porter son choix sur les huit considérés comme les meilleurs à l'heure actuelle par les entraîneurs nationaux. «On a débuté avec une présélection élargie qui, au fur et à mesure, s'est réduite jusqu'à atteindre un effectif de huit athlètes (une équipe complète en haltérophilie), susceptibles de remporter des médailles. On a poursuivi la préparation avec du bi-quotidien pour être prêt le jour J», a indiqué Aouina. Néanmoins, la mission des Algériens ne sera pas de tout repos, en présence notamment d'athlètes du Nigeria, d'Egypte, de Tunisie, du Cameroun et d'Afrique du Sud, mais aussi en raison du manque de compétitions internationales qui pourrait jouer un mauvais tour à l'Equipe nationale. «Absents depuis presque une année, les athlètes n'ont eu que trois mois de préparation. Un facteur qui peut jouer en leur défaveur lors de ces championnats d'Afrique. Sinon, sur les autres aspects, ils sont prêts», a souligné Abdenacer Aouina. L'effectif choisi par le staff technique comporte trois habitués (Walid Bidani, Mohamed Fethi et Sedam Missaoui), trois nouveaux chez les seniors (Réda Fenni, Ismaïl Choukel et Ameur Messaoud) et deux revenants en Equipe nationale, à savoir Nafaâ Seriak et Abdellah Mekki (absent de l'Equipe nationale depuis trois années). «Ce sont des athlètes en qui on a une confiance totale et qui peuvent nous faire valoir de bonnes satisfactions. Ils ont récupéré une certaine forme qui devrait les aider à faire de belles prestations et enregistrer de bonnes charges. On est confiants pour eux», a expliqué le coentraîneur national. De son côté, l'Equipe nationale dames, composée de quatre haltérophiles participera «sans pression» aux joutes africaines, selon le coach national Lazreg Kellam qui a précisé que la compétition sera «un test révélateur pour ses jeunes poulains», dont l'objectif reste celui des championnats d'Afrique de leur catégorie, en octobre prochain à Kampala (Ouganda). «Le podium à Maurice est difficile pour nos filles qui manquent de préparation. Une année sans préparation, c'est beaucoup pour pouvoir prétendre à des podiums. Elles sont encore jeunes, leur participation à une compétition avec les seniors sera d'un atout considérable pour s'auto-évaluer et un tremplin pour préparer le rendez-vous de l'Ouganda», a dit Kellam. Pour préparer les championnats d'Afrique de Maurice, les Algériennes avaient bénéficié d'un stage de 25 jours durant le mois de Ramadhan, avec du bi-quotidien au programme. «Un déficit flagrant par rapport aux haltérophiles des autres pays, à l'image de la Tunisie, de l'Egypte et de l'Afrique du Sud qui n'avaient pas arrêté leur préparation», a fait remarquer Kellam, assurant néanmoins que les athlètes algériennes testeront, à l'occasion, leur niveau dans une compétition qui sera «très relevée».