Un collectif de citoyens, employés des services de l'APC, nous ont rendu visite pour exprimer leur déception. Ainsi ce groupe au nombre de 7 a bénéficié de logements de type F. Forts d'une délibération n°66/2003 du 19 août de la même année, les contestataires attendent toujours l'application de ce document. Signalons que sur celui-ci dont une copie est notre possession, les bénéficiaires sont répartis en deux groupes. Une première liste contenant 18 familles bénéficiaires à la cité 1100 Logements, une autre qui comprend les plaignants avec la mention «promesse de la wilaya» et une troisième où figurent deux cas sociaux. Un second PV de délibération n°05 du 03 janvier 2005 reprend les noms des plaignants à côté de bénéficiaires à une opération de recasement. Lors de leur passage, les contestataires se demandent pourquoi les deux délibérations ne sont pas exécutées. Ils incriminent les responsables et promettent de recourir à l'arbitrage du premier magistrat de la wilaya, voire du pays si la situation venait à perdurer. Ce cas qui n'est pas unique peut-être en Algérie, pose une réalité que le législateur doit prendre en compte. Les délibérations sont confirmées ou infirmées par la wilaya. Que se passe-t-il quand cette dernière reste muette comme dans ce cas? Selon nos invités, c'est le chef de daïra et la wilaya qui ne veulent pas statuer sur ce cas. En attendant un dénouement, les 7 familles vivent le calvaire au quotidien.