Les 200 logements sociaux, situés dans le quartier Benchaoui à Hamma Bouziane, attendent toujours d'être attribués bien qu'ayant été officiellement réceptionnés, selon des sources proches de l'APC. Et cela dure depuis maintenant plus d'une année. Un retard qui n'a évidemment pas manqué de soulever de nombreuses interrogations de la part des habitants de Hamma Bouziane, concernés par l'acquisition d'un logement. Des citoyens, ayant déposé un dossier, attendent et espèrent, car cette situation ne cesse d'alimenter les discussions dans les cafés de la ville, sur les lieux de travail et dans les demeures. Défauts de construction ? Infrastructures incomplètes ? Commodités d'accompagnement (eau, électricité, gaz ) manquantes ? Ou est-ce tout simplement la crainte des autorités concernées d'afficher cette fameuse liste des 200 bénéficiaires, alors que le nombre des demandeurs dépasse aisément les 3 000. Autant de questions auxquelles nous avons tenté d'apporter des réponses malgré le mutisme des services de la daïra de Hamma Bouziane, sollicités à maintes reprises pour nous éclairer à ce sujet. Pour toute réponse, en effet, ces services se contenteront, à chaque fois, de répliquer que la liste se trouve au niveau de la commission d'attribution, laquelle n'a toujours pas fini d'étudier tous les dossiers. Ceci dit, une visite sur les lieux abritant ces logements, nous a permis de découvrir un ensemble de 13 bâtiments d'une très acceptable architecture, disposant de toutes les commodités internes (eau, gaz, électricité) ainsi que d'espaces verts bien entretenus. Il s'agit donc de logements ne souffrant d'aucun problème lié à la construction ou à la finition. Le blocage de la liste se situerait, affirment les habitants de Hamma Bouziane, au niveau de la daïra, qui chercherait à éviter les éventuels problèmes vécus par le passé dans d'autres communes de la wilaya lors d'opérations similaires d'attribution de logements sociaux. Toujours est-il que le retard cumulé dans la distribution de ces logements risque, à terme, d'avoir des conséquences fâcheuses, comme cela a été le cas de nombre de cités réceptionnées, mais demeurées trop longtemps fermées dans la wilaya de Constantine, à l'image de celles de Oued Lahdjar à Didouche Mourad et à Aïn S'mara, lesquelles avaient subi de graves dégradations.