Au sujet du livre scolaire, des quantités suffisantes pour couvrir les besoins des élèves de la wilaya Ce sont quelque 215 034 élèves qui rejoignent les bancs de l'école aujourd'hui lundi dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ce sont quelque 215.034 élèves qui ont rejoint les bancs de l'école lundi, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Parmi ces élèves, 19.226 vont pour la première fois rejoindre la première année, suivis au pas de course par les plus petits qui sont 16.507 à aller vers le préscolaire. Les CEM accueilleront, selon le communiqué émanant de la direction de l'éducation 65.606 élèves tandis que 36.091 rejoindront les classes du cycle secondaire. Pour cette rentrée 2017-2018, la direction de l'éducation annonce quelque 656 écoles primaires en plus d'une nouvelle qui recevra pour la première fois les élèves du village Ifras dans la daïra d'Azeffoun. Le cycle scolaire est doté de 179 établissements alors que le secondaire accueillera les élèves dans les 67 lycées de la wilaya. Pour ce cycle, la direction de l'éducation a également informé de la transformation de l'ancien CEM de Fréha en établissement de l'enseignement secondaire après la fin des travaux. Au sujet du livre scolaire, le même communiqué fait état de l'existence de quantités suffisantes pour couvrir les besoins des élèves de la wilaya. Tizi Ouzou est dotée de 105.000 unités qui seront réparties gratuitement entre les élèves. Les opérations sont en bonne voie et l'on annonce déjà que le taux de distribution a atteint 70%. La direction de l'éducation mentionne toutefois le manque de quelques titres qui seront vite approvisionnés. Pour rassurer les parents d'élèves, la DE fait savoir que le stock de livres est estimé à 15%. Par ailleurs, évoquant le volet de la solidarité, ce sont quelque 117 millions de dinars qui ont été mobilisés afin de couvrir les besoins des enfants démunis de la wilaya. Cette enveloppe a déjà été distribuée pour l'opération des trousseaux. L'on annonce déjà l'existence de quelque 104.600 trousseaux au niveau de la direction de l'action sociale qui est chargée de la distribution. Quelque 20 millions de dinars sont mobilisés par le ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Condition féminine. Composé de tous les outils dont l'élève a besoin en classe, la valeur pécuniaire du trousseau est estimée entre 900 et 1100 DA. La solidarité a également concerné les enfants aux besoins spécifiques. La DAS annonce que 952 enfants de cette catégorie seront scolarisés dont 441 dans des établissements spécialisés. Par ailleurs, face à ce volet matériel maîtrisé par les services concernés, il convient de mentionner que beaucoup d'établissements ont souffert, les années précédentes, de la violence. Ce chapitre qui n'est sans doute pas du ressort de la direction de l'éducation concerne plusieurs parties. Les parents d'élèves qui ont exprimé leur inquiétude l'année dernière comptent beaucoup sur les autorités afin de préserver leurs enfants des actes de violence. D'ailleurs, celle-ci ne touche pas uniquement les élèves, mais également les enseignants. De nombreux cas d'agression ont été signalés dont les victimes sont les instituteurs et les enseignants des cycles moyen et secondaire. Le phénomène de la violence ne s'arrête hélas pas à la violence verbale ou physique, mais présente des aspects plus alarmants encore. Toutes les enquêtes effectuées ont mis au grand jour l'entrée fracassante de la drogue dans l'école. Plusieurs établissements ont souffert de ce phénomène. Une panoplie de problèmes qui ont empêché les élèves de la wilaya de suivre une scolarité tranquille, mais qui heureusement ne les ont pas empêchés de faire partie des meilleurs en Algérie. D'ailleurs, malgré ces difficultés, la wilaya de Tizi Ouzou s'est toujours classée à la première marche du podium des examens tous cycles confondus. Les lycéens de la wilaya de Tizi Ouzou sont au premier rang du classement au baccalauréat depuis plusieurs années. Enfin, les parents d'élèves espèrent de tout coeur que cette année, les problèmes trouveront tous des solutions adéquates avec la participation de toutes les parties. Les écoles primaires, qui connaissent les plus grands problèmes de gestion, sont gérées par les communes qui ne montrent souvent pas beaucoup d'entrain à aider les responsables de ces établissements. Souvent, les élèves ont été contraints de manger sans pain ou souvent à se suffire de quelques morceaux de chocolat. Dans beaucoup d'écoles, quelques enseignants se servent de la cantine comme cuisine privée. Fait très important à surveiller de près cette année, l'eau servie aux enfants. Avec la rareté de celle-ci, la surveillance de la qualité doit être de mise afin d'éviter d'éventuelles retombées.