Sadmi lors de sa rencontre avec les joueurs de la JSK Selon des avocats questionnés sur la question, Sadmi ne serait pas encore légalement président car il ne figure pas parmi les membres du bureau. Finalement, l'ex-président Moh Chérif Hannachi a infirmé avoir retiré sa plainte déposée contre le Bureau qui lui a retiré sa confiance. L'information avait pourtant circulé provoquant un véritable soulagement parmi les amoureux de ce club qui a longtemps fait le bonheur des Algériens sur tous les terrains d'Afrique. La décision de maintenir sa plainte remet la JSK à la case départ. Le président Abdelhamid Sadmi ne serait donc pas légalement à la tête de la JSK avant le verdict attendu pour le 4 octobre prochain. Et l'incertitude repart du point zéro. Les supporters des Canaris resteront donc dans l'incertitude sur l'avenir de leur club jusqu'au 4 octobre. Et encore si le juge décide de donner son verdict. L'affaire n'est pas si simple qu'il y paraît. C'est même un labyrinthe juridique inextricable qui risque de maintenir la JSK otage des barreaux durant plusieurs années. Selon des avocats questionnés sur la question, Sadmi ne serait pas encore légalement président car il ne figure pas parmi les membres du Bureau. Il faudrait attendre son adhésion pour une AG qui le consacrera définitivement dans ses fonctions. D'ailleurs, pour ceux qui ne l'auront pas remarqué, à l'issue de l'AG du 7 septembre, Malik Azlef avait annoncé que Sadmi est président du directoire. Du côté de l'ancien président, qui resterait encore légalement en fonction, l'AG qui a élu Sadmi n'est pas légale. D'où la décision de Hannachi de déposer plainte. Ainsi, la JSK restera suspendue à la décision du juge. Mais en attendant, le temps ne s'arrête pas. Le championnat se poursuit. Les joueurs sont astreints à l'obligation de résultats. Des résultats positifs qui ne viennent que si la stabilité est de mise. Chose qui n'est pas d'actualité dans la maison JSK qui risque de fonctionner avec deux têtes différentes, voire opposées. En tout état de cause, les Canaris sont tenus de jouer dans toutes les conditions. La dernière rencontre avait, pour rappel, laissé apparaître quelques rayons d'espoir en ramenant les trois points de Blida. Les supporters auront, un instant, cru que le train de la JSK était désormais sur les rails en direction de la consécration au championnat ou en coupe. Comme au bon vieux temps, diraient les inconditionnels. L'arrivée à la tête de la JSK de Hamid Sadmi avec la promesse de ramener un grand sponsor avait également fait miroiter le retour des années d'or. Le fameux Jumbo Jet. Sur ce chapitre aussi, il faudra attendre pour voir plus clair. Mais au chapitre compétition, le temps n'attend pas. Les Canaris devront aller au charbon avec ou sans président ou même sans entraîneur. Au risque bien évidemment de se faire carboniser sur des terrains où évoluent des clubs stables. Enfin, il est à noter qu'après avoir réussi à ramener une précieuse victoire de Blida contre l'équipe locale de l'USMB, la JSK prépare sereinement la venue du Paradou AC, ce vendredi à Tizi Ouzou. Ce match est programmé à 17h à huis clos, suite à la sanction infligée aux Canaris par la LFP