Les deux tiers des maires de Catalogne ont pris fait et cause pour le référendum d'autodétermination interdit par Madrid, clamant "nous voterons" ou "indépendance". D'autres refusent de coopérer mais se disent "sous pression", certains même "menacés" sur les réseaux sociaux. Plaisantant à propos de leur éventuelle arrestation ou chantant gravement l'hymne catalan, les 700 maires pro-référendum - essentiellement des indépendantistes, de droite comme de gauche - sont apparus plutôt tranquilles samedi, à Barcelone. Reçus par la maire de la ville, Ada Colau, comme par le président de la région, l'indépendantiste Carles Puigdemont, ils ont aussi reçu le soutien d'une foule de manifestants leur lançant des "nous sommes avec vous".