Quelque 23.000 personnes ont fui les violences qu'ont subi les localités de Bocaranga et de Niem, deux villes du nord-ouest de la Centrafrique à la frontière camérounaise, a annoncé mardi le Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha). "La grande majorité des habitants de Bocaranga, 15.000, et ceux de Niem, 8.000, se sont réfugiés dans la brousse sans accès à l'assistance humanitaire", a déclaré l'Ocha dans un communiqué de presse. Samedi, des hommes armés du groupe armé 3R ont attaqué Bocaranga, en dépit de la présence en ville de Casques bleus de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca). "Il ne fait aucun doute qu'il y a des victimes. Mais il est encore bien difficile de connaître leur nombre exact", selon une source militaire.