Bedoui s'est attardé sur les réalisations du président de la République en soulignant que la Réconciliation nationale a été l'oeuvre du président Bouteflika. La notion de service public revient tel un leitmotiv dans l'intervention de Nour-Eddine Bedoui devant le parterre des futurs cadres de l'administration nationale. Il rappelle que «l'Ecole nationale d'administration est un réservoir de l'élite algérienne qui a su représenter l'Algérie par son abnégation et son sacrifice dans le concert des nations», a-t-il affirmé. Profitant de l'ouverture de l'année scolaire de l'ENA, le ministre s'est attardé sur les réalisations du président de la République en soulignant que «cette rentrée coïncide avec la célébration du 12è anniversaire de la Réconciliation nationale qui a été l'oeuvre du président de la République Abdelaziz Bouteflika, une réconciliation qui a ramené l'espoir aux Algériens et aux Algériennes pour vivre dans la fraternité et la paix, dans un cadre solide de l'unité nationale et de l'attachement aux valeurs de la nation algérienne», a-t-il mentionné. Bedoui est revenu sur le thème de la réforme politique qu'a entamée le président de la République à travers la dernière révision de la Constitution. A ce titre, la révision de la loi électorale qui régente le processus électoral depuis 2012. d'ailleurs c'est cette pomme de discorde qui caractérise la classe politique en général et les partis politiques en particulier. Cette loi électorale est vue comme un instrument de blocage par la haute instance indépendante du surveillance des élections (Hiise) et les partis politiques. La nécessité de réviser cette loi est fondée sur l'expérience des législatives du 4 mai dernier au titre de laquelle le président de la Hiise, Abdelwahab Derbal a mentionné qu'il y a eu certaines irrégularités durant le déroulement des dernières élections législatives. Bedoui n'entend pas de cette oreille la démarche de la réforme politique en rapport avec cette étape décisive des locales qui se déroulera sans entamer l'urgence d'une réforme visant à réviser la loi électorale tant décriée par les partis de l'opposition et l'instance de Abdelwahab Derbal. L'intervention de Nour-Eddine Bedoui par rapport à ce volet est entourée de zones d'ombre. Il souligne que «la consécration du choix de la démocratie participative au niveau des collectivités territoriales avec ce qu'elle représente comme exigence constitutionnelle, exige de nous de mettre en place des outils juridiques et organisationnels pour augmenter et renforcer la performance des acteurs locaux et les inciter à s'entraider dans la complémentarité entre les élus, l'administration et les citoyens et les partenaires économiques en particulier», a-t-il indiqué. L'importance du rendez-vous électoral des locales est vue par Bedoui à travers le rôle des collectivités territoriales dont la responsabilité est engagée pour servir le citoyen dans les meilleures conditions. Il rappelle que «les collectivités territoriales sont les principaux piliers susceptibles d'enclencher la dynamique de développement local et de l'encouragement de l'investissement et la lutte contre tout ce qui pourrait entraver le processus de développement économique»,a-t-il insisté. Il a exhorté les walis et les cadres des collectivités territoriales à faciliter la tâche aux investisseurs dans l'objectif de promouvoir l'espace économique pour permettre à toutes les potentialités de créer la richesse et faire de notre pays un endroit économique par excellence et un Etat productif et exportateur. Dans ce sens, le ministre de l'Intérieur rappelle que les chantiers entamés dans le cadre de la réforme politique seront couronnés par d'autres réalisations à l'image de la mise en place d'un mécanisme qui fera de la décentralisation un moyen de choix qui permettra aux collectivités territoriales de s'adapter avec leur nouveau rôle économique pour qu'elles puissent se libérer de la logique de simples consommatrices des subventions de l'Etat à celle d'acteurs responsables qui participent dans la conception des politiques publiques, de leur exécution et de leur évaluation. Le vote électronique se fera en 2022 Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nour-Eddine Bedoui, a indiqué hier, à Alger que le vote électronique, en vigueur dans les pays développés, fera son entrée en Algérie en 2022 grâce aux caractéristiques de la carte nationale d'identité biométrique. Réagissant aux interrogations de certaines parties quant au rôle de l'élu local, Bedoui a affirmé que «des milliers d'élus au niveau des APC et APW ont réalisé un travail colossal au cours du mandat actuel, des mandats précédents, voire même pendant la décennie noire», avant d'ajouter que «sans la contribution de l'élu, à ce moment précis, l'Algérie ne serait jamais parvenue à rester debout, c'est pourquoi, il importe de rendre hommage à l'ensemble des élus au niveau des 1541 communes, pour avoir accompli pleinement leurs missions»..