Les trois points péniblement obtenus lundi soir à Shköder assurent donc à la Nazionale un classement FIFA suffisant pour figurer dans l'urne numéro un lors du tirage au sort du 17 octobre. L'Italie a une certitude et une seule: elle sera tête de série lors du tirage au sort des barrages de qualification pour le Mondial-2018. Pour le reste, sa victoire 1-0 lundi en Albanie ne suffit pas à dissiper les doutes. Il fallait gagner pour être tête de série, et aussi parce qu'enchaîner deux matchs sans victoire face à la Macédoine et l'Albanie avant d'aborder un barrage à quitte ou double, ça n'est pas précisément l'idéal. Les trois points péniblement obtenus lundi soir à Shköder assurent donc à la Nazionale un classement FIFA suffisant pour figurer dans l'urne numéro un lors du tirage au sort du 17 octobre. Et les Italiens ont été un peu moins mauvais qu'il y a trois jours à Turin face à la Macédoine (1-1), quand ils avaient donné l'image d'une équipe peureuse et sans la moindre idée. Pendant une heure pourtant, l'impression n'a pas été tellement meilleure en Albanie. Malgré des réunions entre joueurs ce week-end, en l'absence du staff, et des critiques de plus en plus vives en Italie, le sélectionneur Gian Piero Ventura est revenu à son système en 4-2-4. Et il n'a toujours pas été très concluant, notamment pendant une première période très pauvre. Immobile a frappé deux fois, Insigne a réussi un joli slalom et les Azzurri ont réclamé un penalty. C'est maigre. Après la 60e minute, l'Albanie de Cristian Panucci a commencé à manquer un peu de souffle et les coéquipiers de Buffon ont ainsi trouvé les espaces qu'ils ne parvenaient pas à créer par eux-mêmes. A la 73e minute, c'est donc logiquement que Candreva a ouvert la marque en frappant de près comme une mule après un bon travail à gauche de Spinazzola. Auparavant, Buffon, remarquable sur une frappe flottante de Grezda (63e), et Chiellini avaient encore été les meilleurs Italiens, ce qui n'est pas très rassurant. Il reste un peu plus d'un mois à l'Italie pour retrouver un peu de tout: de la confiance, de la personnalité, quelques joueurs en forme, aussi, car il y avait encore beaucoup d'absents lundi (Belotti, De Rossi, Verratti...). Car pour l'instant, même son statut de tête de série ne suffira pas à effrayer ses adversaires. La Macédoine et l'Albanie n'ont pas eu peur, pas une seconde. C'est une indication.