«La demande algérienne en poisson est de 250.000 tonnes» «Il existe en Algérie, 38 fermes aquacoles (23 en aquaculture marine et 15 en aquaculture d'eau douce). On compte atteindre le chiffre de 51 fermes en décembre 2017 et réaliser une production de 100.000 tonnes dont 80% issu de l'aquaculture marine à laquelle nous avons donné la priorité pour développer la pisciculture en cages flottantes et la conchyliculture (moules et huîtres). Pour l'heure, 244 dossiers ont été déposés pour l'investissement dont 75% en aquaculture marine. Nous avons identifié 106 zones d'activité aquacole (mer et terre ferme). Cette activité est encouragée par des mesures incitatives. Sur terre, le mètre carré est concédé à 1 dinar et l'hectare à 1800 pour une durée de 25 ans renouvelable tacitement. L'importation d'aliment est totalement exonérée des droits de douanes et la TVA est fixée à seulement 9%. Le secteur emploie 1000 personnes et nous espérons atteindre les 30.000 emplois directs et indirects. L'exportation n'est pas encore à l'ordre du jour puisque nous n'arrivons pas encore à satisfaire les besoins locaux. La demande algérienne en poisson est estimée à 250.000 tonnes en moyenne par an. La pêche en mer procure 100.000 tonnes, un volume que nous ne pouvons pas dépasser, selon des études d'évaluation. Il nous faut donc combler le déficit par l'aquaculture.»