A Aïn El Türck, un individu non encore identifié, a été renversé par une grosse moto de marque Yamaha l'envoyant tout droit sur un lit d'hôpital. Les éléments de la Protection civile d'Oran n'ont pas chômé durant les dernières 24 heures. En effet, ils ont opéré près d'une centaine d'interventions et pris en charge 72 personnes, apporté les premiers soins à 54 autres qui se sont retrouvées en danger et évacué 14 malades dans les services des urgences des centres hospitaliers. Dans leurs interventions, ils ont évacué 14 malades, souffrant de déficience mentale, vers l'hôpital. La fin de semaine a été rude pour les sapeurs-pompiers qui ont opéré cinq interventions suite à des accidents domestiques et maîtrisé neuf incendies déclenchés un peu partout dans le territoire de la wilaya d'Oran. Au cours de la journée antérieure, les mêmes services sont intervenus dans plusieurs routes ayant été le théâtre de six accidents spectaculaires ayant causé des blessures à six personnes. Ces blessés ont été évacués vers les urgences médicales et chirurgicales d'Oran. Le premier accident est survenu dans le lieudit Millenium, situé dans la partie est de la ville d'Oran. Une voiture, roulant à vive allure, a percuté de plein fouet un piéton lui causant un traumatisme crânien avant de s'évanouir. La victime a dû son salut à son évacuation en urgence vers l'hôpital d'Oran où il a reçu les soins nécessaires et a été gardé en observation. A Trouiville, dans la commune de Aïn El Türck, un individu non encore identifié, a été renversé par une grosse moto de marque Yamaha l'envoyant tout droit sur un lit d'hôpital. Le conducteur de la grosse moto et son compagnon ne sont pas sortis indemnes, eux aussi, de cet accident gravissime. Souffrant de traumatismes crâniens et fractures au niveau des hanches après avoir fait une chute libre suivie de plusieurs tonneaux, les deux personnes ont été, elles aussi, évacuées vers le Centre hospitalier de ladite commune, Aïn El Türck. Le conducteur de la moto est âgé de 30 années tandis que son compagnon est un quinquagénaire. A Maraval, une autre moto de marque Omega a dérapé blessant son conducteur au niveau de l'épaule et la partie inférieure de son corps. Ce n'est pas tout. L'accident le plus grave a été enregistré, en fin de semaine, au niveau du rond-point de Morchid, très précisément dans le lieu-dit les Trois Cliniques. Un bus, assurant la ligne 11, a dérapé percutant de plein fouet un véhicule léger. Sur le champ, l'on a recensé quatre blessés qui ont été pris en charge par les éléments de la Protection civile avant de les évacuer vers les services sanitaires spécialisés. Arrivés sur place, les policiers ont, eux aussi, ouvert une enquête sur un tel accident qui ressemble à tant d'autres provoqués essentiellement par les véhicules de transport en commun, les bus de transport urbain. Ceux-là ne sont pas à l'abri de tous les soupçons. Ils sont souvent à l'origine de l'hécatombe routière qui se poursuit prenant des ascensions fulgurantes. Pour cause: la course après le dinar de plus continue à faire rage dans les routes exiguës d'El Bahia. Des chauffeurs aux mentalités différentes, accompagnés par des receveurs dévergondés, sévissant en toute quiétude dans les rues et ruelles d'Oran, se livrent souvent à des acrobaties dangereuses marquées par des coups de freins et de volant brusques déstabilisant les passagers entassés pêle-mêle à l'intérieur de ces cars transformés en enclos à bétail. Le passager, commettant une petite réclamation, n'est pas prié de prendre son calme. Il ne fait pas non plus l'objet des excuses formulées par le personnel conduisant l'autocar. La loi des biceps prime dans la plupart des cas. Le passager «grincheux» ouvre droit à une correction qui lui est infligée sur place et un traitement déshonorant en se faisant insulter, voire humilier par le receveur. Un tel comportement est généralisé un peu partout dans toutes les lignes d'Oran. Idem pour les chauffeurs de taxis qui agissent à leur guise en décidant de la trajectoire à emprunter au grand dam des demandeurs de leurs prestations. En attendant les jours meilleurs, la majeure partie des passagers, notamment les pères de familles et les étudiants, préfère de loin le tramway dont le personnel a été formé pour prendre en ligne de compte la nécessité du respect de la valeur humaine.