Un beau clasico à ne pas rater Cohésion et solidarité, tels seront les mots d'ordre de Marseille avant d'affronter le PSG de Neymar ce soir. Le coach olympien, Rudi Garcia, refuse de s'avouer vaincu avant le match de ce soir. Alors que l'Olympique de Marseille recevra ce soir à 20h le PSG au Vélodrome, le coach Rudi Garcia et l'effectif olympien se refusent au défaitisme. Tous le promettent, la défaite 5-1 en février dernier est oubliée. Cohésion et solidarité, tels seront les mots d'ordre de Marseille avant d'affronter le PSG de Neymar ce soir. «Si on ne fait que subir ce sera difficile a estimé Rudi Garcia, le coach de l'OM. Il faudra se lâcher sur le plan psychologique.» «On connaît les qualités du PSG, mais on connaît aussi les nôtres, abondait Maxime Lopez en conférence de presse. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne faudra pas y aller avec la peur, sinon on se fera manger. Le PSG est très fort mais chaque équipe a ses failles». De son côté, Unai Emery, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, a pointé du doigt l'attaque marseillaise, estimant que cette équipe pouvait poser des problèmes à son effectif: «L'OM est une équipe avec beaucoup de joueurs offensifs. Garcia a remis deux milieux avec Luiz Gustavo et Zambo Anguissa. Ils ont des latéraux offensifs. Ils ont Rami, Germain, Mandanda. C'est une équipe complète et dangereuse pour nous». Difficile pourtant pour les Marseillais de tenir la comparaison face à l'équipe all-star de Paris. En février, l'Olympique de Marseille avait été humilié dans son Vélodrome, avec une défaite 5-1. Si les joueurs comme l'entraîneur préfèrent laisser ce souvenir derrière eux, l'arrivée de Neymar et de Mbappé à l'été déséquilibre un peu plus le duel, du moins sur le papier. «L'écart sur le papier ne doit pas se voir sur le terrain», a cependant prévenu le capitaine de l'Olympique de Marseille, Dimitri Payet. Pour Garcia, «c'est sûr qu'ils sont plus forts que nous, mais ce n'est pas toujours le plus fort qui gagne. Le foot est le seul sport où tu peux être dominé de la tête et des épaules et gagner le match. C'est le seul sport comme ça, vu la valeur du but, c'est possible». On joue pour gagner, explique encore le coach olympien. Mais il y a trois résultats possibles: si on fait nul, c'est un très bon résultat, si on perd on essaiera que ce soit dignement, et si on gagne ce sera un exploit.»