Ave otal de quatre médailles dont deux en or et deux en bronze, les nageurs algériens ont parfaitement honoré les couleurs nationales. Pourtant, avant le début de cette compétition, il n'y avait que le nom de Salim Ilès sur la liste des favoris. D'ailleurs, même la DTN, Mme Samia Benmeghsoula et l'entraîneur national Mohamed Sofiane Benchakor ne s'attendaient aux deux exploits de Nabil Kebbab et Sofiane Daïd en estimant que le niveau était trop élevé pour tous les partenaires de Salim Ilès. Mais heureusement que la volonté et la hargne du duo Daïd-Kebbab ont bien fait la différence en offrant à l'Algérie deux belles médailles de bronze vraiment inespérées. Ce qui signifie qu'un grand travail de base est en train de s'effectuer du côté de la Fédération algérienne de natation, même avec un strict minimum de moyens et c'est vraiment le cas. Si la mission des hommes a été une vraie réussite, c'est loin d'être le cas pour les dames qui ont vraiment raté leur sortie méditerranéenne. Effectivement, la direction technique s'attendait à de meilleures résultats, notamment de la part de la jeune prodige Sara Hadj Abderrahmane qui s'est contentée d'une petite sixième place au cours des éliminatoires. Mais cela ne veut en aucun cas dire qu'il faut en vouloir à la jeune Sara qui n'a pas encore fêté ses 15 ans. Au contraire, elle a un long chemin devant elle où elle pourra un jour atteindre de nombreux objectifs comme nous le souhaitons tous. Donc, bon courage Sara. De leur côté, Maâtoub Kenza, Dehan Sabria n'ont pas fait mieux, puisque ces jolies demoiselles ont seulement effectué un petit tour et c'est tout. Mais une fois de plus, on ne va pas leur en vouloir vu le niveau très élevé des Européennes qui n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires. Espérons seulement que ces jeux seront synonyme d'une très bonne expérience pour nos nageuses qui ont tout de même un certain potentiel et peuvent persévérer en attendant les prochains Jeux africains qui se dérouleront en Algérie. Pour ce qui est des championnats du monde prévus pour le mois de juillet 2005 à Montréal (Canada), la mission s'annonce extrêmement difficile pour ne pas dire impossible pour nos nageuses.