Cet accord vient en complément à l'accord bilatéral ratifié en 2013 sur la coopération scientifique, technologique et l'innovation. L' ambitieux accord portant partenariat dans la recherche scientifique et l'innovation dans la région méditerranéenne (Prima) que l'Algérie a signé pour la première fois en 2013 a été parachevé avant-hier par l'Algérie. C'est le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar qui a paraphé du côté algérien l'accord en question à Bruxelles, a fait savoir le directeur de la coopération avec l'UE et ses institutions au ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani, dans une déclaration à l'APS. «Cet accord vient en complément à l'accord bilatéral ratifié en 2013 sur la coopération scientifique, technologique et l'innovation», a précisé Mokrani. Il s'agit, selon lui, d'un programme de mise en relation des scientifiques algériens et européens à travers la mise en relation des instituts de recherche et des centres d'excellence de l'UE et d'Algérie. Pour Mokrani, «l'accord vient à point nommé pour accompagner les efforts du gouvernement algérien dans le domaine de la recherche et développement, estimant que la signature de cet accord témoigne de l'importance que l'Algérie accorde à la coopération scientifique et technologique avec l'UE», dira-t-il, en faisant remarquer que l'Algérie ne se contente pas uniquement d'exprimer ses intentions, mais elle met aussi la main à la poche. «Pour preuve, elle a participé à hauteur de 20 millions d'euros, au financement de ce programme (Prima) paraphé à Alger en juillet après l'achèvement des négociations. Grâce aux efforts que fournit l'Algérie «cette dernière, siège maintenant dans le Conseil d'administration de ce programme PRIMA qui a son secrétariat en Italie», a signifié Mokrani Ali, indiquant que ce programme d'application scientifique va permettre à nos chercheurs et à nos instituts de développer les capacités potentielles algériennes dans les secteurs considérés prioritaires. Et d'affirmer «dans le cadre de sa coopération dans le domaine de la recherche scientifique avec l'UE, l'Algérie a, en effet, identifié une série de priorités qui touchent l'agriculture, les ressources en eau, l'environnement, mais également l'industrie». «Ainsi, ce programme est au service de l'économie algérienne dans le cadre de la recherche de ses capacités de diversification», a-t-il soutenu, affirmant que «l'initiative (Prima) vise à développer des solutions innovantes dans deux domaines d'importance stratégique dans la région méditerranéenne, la gestion de l'eau et la production alimentaire à travers des projets communs de recherche et d'innovation pour les dix prochaines années», a conclu le diplomate algérien. Il est à noter par ailleurs que l'Algérie a, dans le but de renforcer la coopération entre les deux parties, notamment en direction des jeunes Algériens issus de l'émigration, ouvert grandes les portes de l'investissement devant ces jeunes. En effet, de nombreux étudiants et jeunes porteurs de diplômes ont pu bénéficier des programmes de l'Etat favorisant la création de petites entreprises dans le cadre des dispositifs de l'Ansej et de la Cnac. Dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah, dans la capitale, plusieurs jeunes beurs ont monté leurs start-up dont les activités relèvent de différents domaines. Ces derniers ont exposé récemment leur expérience dans le forum d'affaires France-Algérie. Les facilités dont ils ont bénéficié ont attiré de nombreux autres jeunes issus de l'émigration algérienne.