Aussitôt que la commission de l'UE a avalisé l'accord controversé avec le Maroc sur le transport aérien, la compagnie low cost Transavia a programmé un vol inaugural Paris - Dakhla, ville du Sahara occidental occupé illégalement par Rabat. Mal lui en a pris puisqu'elle a été assignée à comparaître devant le tribunal de Créteil pour annuler son vol. Transavia, filiale d'Air France, s'inscrit logiquement dans le complot orchestré par certains pays membres de l'UE contre le peuple sahraoui, et c'est la raison pour laquelle ce vol a été programmé pour des motifs strictement politiques. L'avocat du Front Polisario, Gilles Devers, a étayé que l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (Cjue) interdit cette transaction commerciale sans l'aval du peuple sahraoui. «Nous voulons rappeler que la compagnie viole le droit tel qu'il a été dit par la Cour de justice de l'Union européenne (Cjue) dans son arrêt du 21 décembre 2016», a-t-il ajouté.