Ils ont été en deçà de ceux de l'année écoulée Les résultats de l'examen du baccalauréat ont été catastrophiques pour la wilaya de Tizi-Ouzou si l'on considère qu'ils ont été en deçà de ceux de l'année écoulée. Le taux est en effet descendu à 32,81% alors qu'il était de 45,63% pour la session de l'année passée. Il semble cependant, à la lecture des résultats, que la filière scientifique ait pu sauver les meubles ave aux de 42,99%. Les autres filières et principalement celles dites des sciences humaines ont brillé par leurs positions médiocres pour ne pas dire autre chose. Ainsi la filière des sciences islamiques (charia) a vu le taux de réussite dégringoler de 40% avec des résultats très mitigés soit un taux de 14 % seulement alors que l'an dernier elle alignait 54,55%. La filière lettres et sciences humaines a enregistré des taux ridicules avec seulement 22,86% contre le taux de 59,12% pour la session 2004. Les langues étrangères ne se sont pas non plus bien distinguées ave aux de 24% contre 65,68% pour la session 2004. Les sciences naturelles ont quelque peu sauvé l'honneur ave aux finalement appréciable de 38,88% soit un écart positif par rapport à celui de l'année 2004. Les sciences exactes c'est-à-dire le vieux baccalauréat mathématiques ont aligné un taux de 42,99% soit un saut de +10% par rapport à l'année 2004. Le baccalauréat technique a enregistré quant à lui des taux de 48,48% en génie électrique, 55,50% en génie civil, 48,11% en génie mécanique et 58,57% en chimie. Les parents d'élèves ont affiché leur mécontentement face à des résultats finalement catastrophiques et le plus triste dans cette affaire est que les responsables du secteur semblent par contre se contenter de pareils résultats et font même montre d'une certaine fierté. Certes d'ores et déjà les «administratifs» ont préparé la riposte pour dire que finalement ces résultats sont le fait des grèves à répétition. Outre que ces grèves sont généralement le fait de ces «administratifs» qui n'ont pas su régler les divers problèmes que les enseignants traînent encore, d'autres pourraient aller jusqu'à invoquer les intempéries. Ailleurs, ce genre d'intempéries est, disons, la règle mais le résultat du baccalauréat n'est en rien touché. Peut-être qu'il est impératif de signaler l'urgence de la réforme de ce secteur qui engloutit des sommes immenses et qui se doit donc de donner à la société ce qu'elle attend! Faut-il revenir enfin vers ce concept défendu par un ancien chef d'Etat qui disait: «L'homme qu'il faut à la place qu'il faut»? Le ministre de l'Education peut s'en inspirer pour essayer de revoir un peu ce secteur combien stratégique. Hélas maintenant que nos enfants sont pratiquement analphabètes au sortir du cycle primaire la question de l'urgence des réformes ne se pose même plus!