La Fédération italienne de football devait organiser une réunion hier à Rome pour «faire une analyse approfondie et décider des choix à venir», a annoncé M. Tavecchio. Le ministre italien en charge des Sports, Lucca Lotti, a appelé avant-hier à une «refondation» de «tout le football italien», au lendemain de l'élimination de l'Italie du Mondial-2018, une première depuis 60 ans, qui l'a rendu «très triste». «C'est une journée très triste d'un point de vue sportif. Il est clair qu'il faut refonder le monde du foot, et qu'il faut prendre des décisions qu'on n'a peut-être pas eu le courage de prendre ces dernières années», a déclaré le ministre devant la presse, lors d'une cérémonie au Comité olympique italien (Coni). «Nous ne nous sommes pas aperçus hier qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans le football italien», a-t-il estimé, rappelant que l'Italie, certes Championne du monde 2006, avait été éliminée dès les phases de poules lors des deux éditions suivantes. «C'est le moment des décisions importantes, que durant des années nous n'avons peut-être pas eu le courage de prendre», a affirmé le ministre. «Il faut refonder tout le football italien, depuis les jeunes jusqu'à la Série A». Le président du Coni, Giovanni Malago, a quant à lui fortement suggéré au patron de la Fédération italienne de football, Carlo Tavecchio, de démissionner au lendemain de la peu flamboyante prestation de la «Squadra azzurra». «Si vous me demandez (...) ce que je ferais à sa place, moi je donnerais ma démission», a déclaré M. Malago, qui chapeaute au sein du Coni l'ensemble des Fédérations sportives italiennes. La Fédération italienne de football devait organiser une réunion hier à Rome pour «faire une analyse approfondie et décider des choix à venir», a annoncé M. Tavecchio. Lundi soir à Milan, l'Italie n'a pu faire mieux que 0-0 face à la Suède et est donc éliminée après sa défaite 1-0 au match aller. C'est la première fois depuis 1958 que l'Italie, quatre fois Championne du monde, ne participera pas au Mondial.