La moyenne journalière des retraits de permis de conduire durant la même période est de 129 permis par jour. 50 personnes ont été tuées et 822 autres blessées dans 435 accidents de la circulation constatés par les services de la Gendarmerie nationale durant la période s´étalant du 6 au 12 juillet. Les accidents de la circulation ont enregistré une régression de 50 accidents, en comparaison avec l´année précédente. Le communiqué des services de la gendarmerie indique que la plupart des accidents ont été enregistrés dans les régions centre-nord où on a relevé 31 accidents dans la wilaya d´Alger, 17 à Boumerdès, 16 à Chlef et 12 à Bouira . Quant aux régions nord-ouest, la wilaya d´Oran vient en tête de liste avec 26 accidents suivie par la wilaya de Tlemcen avec 17 accidents. Pour la région nord-est, la wilaya de Sétif a enregistré 34 accidents, cette wilaya enregistre par là même le nombre le plus élevé de morts au niveau national. Les accidents sont dus à plusieurs facteurs dont l´excès de vitesse avec 83 cas, les dépassements dangereux avec 48 cas, l´inconscience des piétons avec 56 cas et le non-respect du code de la route avec 30 cas. Toujours selon les informations de la Gendarmerie nationale, les axes les plus meurtriers sont les routes nationales 12, 44,05, 04, 11, 02, 77 et 46. Les routes en Algérie continuent d'être une véritable hécatombe à ciel ouvert, le facteur humain est le premier responsable de ces bilans macabres, qui, outre les pertes en vies humaines, cause un véritable préjudice financier à la caisse publique (69 milliards de dinars, soit 1,5% du PIB selon le ministère des Transports. A noter qu' au volet de la prise en charge des blessés, les pouvoirs publics dépensent plus de 35 milliards de dinars. Afin de remédier à cette situation catastrophique, ou comme certains observateurs n'hésitent pas à la qualifier de «terrorisme de la route», les pouvoirs publics ont mis en oeuvre un nouvel arsenal juridique, à travers notamment la révision de la loi 04/14 du mois d'août 2001, relative à la police de la régulation de la circulation. Un texte qui vise à sanctionner les conducteurs irrespectueux du code de la route à travers la mise en fourrière des voitures, le retrait immédiat du permis de conduire, l'augmentation des amendes en cas de conduite en état d'ébriété. Dans ce sens, selon la Gendarmerie nationale, la moyenne journalière des retraits de permis de conduire durant la même période est de 129 permis par jour. La nouvelle loi adoptée par les deux chambres du Parlement, prévoit aussi des amendes allant de 10.000 à 100.000 DA, en cas d'excès de vitesse ainsi que des peines d'emprisonnement pour toute personne qui installe un ralentisseur sur la chaussée. Il est également question de la mise en place d'un mécanisme pour garantir le contrôle périodique de véhicules au niveau de 111 agences privées de contrôle technique agréées par le ministère des Transports.