Ce projet, une fois opérationnel, sera placé parmi les 30 ports commerciaux les plus importants au monde. Le mégaprojet du port commercial du Centre d'El Hamdania, dans la région de Cherchell, à l'ouest d'Alger et dont les travaux seront relancés à la fin du premier trimestre 2018, devrait générer près de 200 000 emplois (directs et indirects). C'est dans un rapport présenté hier par la direction des travaux publics de la wilaya de Tipasa, que les prévisions sur le nombre de postes qui seront créés par ce projet stratégique ont été données. Ces emplois seront créés au regard de l'importance des zones d'activités prévues au sein du port qui s'étendra sur une superficie de 2 000 ha. Ce futur port commercial devrait également contribuer, selon le même rapport, cité par l'APS, à une restructuration du tissu industriel et commercial en Algérie, tout en insufflant une dynamique positive à toute la région de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord, voire même aux pays de l'ouest et du centre de l'Afrique. L'étude, réalisée par un bureau d'études sud-coréen, place ce projet, une fois opérationnel, parmi les 30 ports commerciaux les plus importants au monde et ce, au vu de l'activité intense qu'il devrait connaître en matière de traitement de conteneurs. Ce port permettra, en outre, l'accostage du plus grand navire de marchandises au monde d'une capacité de 240 000 tonnes, au moment où la capacité d'accueil des ports algériens ne dépasse pas, actuellement, les 30 000 tonnes. Il est à rappeler qu'en vertu d'un protocole d'entente conclu le 17 janvier 2016, ce mégaport sera construit par une société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et de deux compagnies chinoises: Cscec (China State Construction Corporation) et Chec (China Harbour Engineering Company). D'un coût de réalisation estimé à 3,3 milliards de dollars, cette infrastructure portuaire sera financée dans le cadre d'un crédit chinois, à long terme. En effet, le futur port d'El Hamdania sera réalisé dans un délai de sept ans, mais sera progressivement mis en service dans quatre ans, avec l'entrée d'une compagnie chinoise, Shanghai Ports, qui assurera son exploitation. A noter enfin que le traitement du dossier des expropriations a été finalisé et l'Etat prendra en charge le relogement des 320 familles, qui seront expropriées, dans des logements décents. Enfin et s'agissant des vestiges archéologiques, sis dans le périmètre du site du projet, un accord engageant l'entreprise en charge du projet d'intégrer ces vestiges, sans leur porter atteinte, a été signé.