L'écrivain et universitaire Noureddine Saâdi est décédé jeudi après-midi à Paris, à l'âge de 73 ans, a-t-on appris auprès de ses proches. Noureddine Saâdi a publié «Dieu et le fil» (1996), «La nuit des origines» (2005), «La maison de lumière» (2000). Son dernier roman, «Boulevard de l'abîme», est sorti en octobre dernier à l'occasion du 22è Salon international du livre d'Alger (Sila) auquel il avait pris part. Noureddine Saâdi s'est également beaucoup intéréssé aux artistes algériens en publiant «Koraïchi, portrait de l'artiste à deux voix» (1999), «Matoub Lounès, mon frère» (1999), «Denis Martinez, peintre algérien» (2003), «Alloula, vingt ans déjà!», ouvrage collectif publié en 2014, puis «Houria Aïchi, dame de l'Aurès» sorti en 2013. Il a, par ailleurs, publié des essais de sociologie dont «Femmes et lois en Algérie» (1991), «Norme sexualité reproduction» (1996), «Journal intime et politique, Algérie 40 ans après» et «Il n'y a pas d'os dans la langue» (2008), un recueil de nouvelles édité en 2013. Noureddine Saâdi a aussi signé de nombreuses contributions et chroniques dans la presse algérienne et française. Juriste de formation, le défunt né en 1944 à Constantine, a fait des études puis enseigné à la faculté de droit d'Alger. Il a quitté l'Algérie en 1994 pour s'installer en France où il a enseigné à l'université d'Artois (Nord).