Le gouvernement japonais a estimé vendredi que la décision de Washington et Séoul de reporter leurs manœuvres militaires, initialement prévues pendant les jeux Olympiques de Pyeongchang, n'était pas synonyme d'un "changement de politique" à l'égard de la Corée du Nord. Le président américain Donald Trump et son homologue sud-coréen Moon Jae-In ont convenu de ne pas organiser ces manœuvres durant les JO, qui se tiennent du 9 au 25 février, des exercices qui, chaque année, contribuent à alimenter la tension sur la péninsule. "Pour autant, la politique à l'égard de la Corée du Nord n'a pas changé", a argué vendredi le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, lors d'un point presse régulier. Les trois alliés - Japon, Etats-Unis et Corée du Sud -, qui sont en contact étroit, "ont confirmé leur stratégie commune", a-t-il dit. "Cette décision de reporter les manœuvres ne remet pas en cause la volonté d'accentuer la pression" sur Pyongyang, a assuré le responsable japonais.