Faut-il rappeler que jusqu'à présent, seul sept clubs sur les seize composant la Ligue 1 Mobilis, ont gardé leurs coachs du début de la saison, mais ça ne risque pas de durer longtemps pour certains. Faut-il rappeler que jusqu'à présent, seul sept clubs sur les seize composant la Ligue 1 Mobilis, ont gardé leurs coachs du début de la saison, mais ça ne risque pas de durer longtemps pour certains. L'année 2018 débute très mal pour les entraîneurs de football qui, comme toujours, ne doivent leur maintien au poste que grâce aux bons résultats de leurs équipes respectives. Et justement ce sont les mauvais résultats de leurs équipes respectives lors de la 16e journée de la ligue 1 Mobilis, soit, juste à la première journée de la phase retour décisive, qui ont poussé trois coachs à jeter l'éponge. Il s'agit de l'entraîneur tunisien de l'USM El Harrach, Hamadi Edhou, du coach de la JS Kabylie, Azzeddine Aït Djoudi et enfin de l'entraîneur de l'USM Blida, Mustapha Sebaâ. Le premier avait d'ailleurs songé à démissionner avant d'aborder le match contre l'Entente de Sétif. Mais, finalement, Edhou a préféré attendre l'issue de la partie contre les Sétifiens dans un match à huis clos, soit sans la pression du public, pour annoncer sa démission suite au nul qui a sanctionné cette partie (0-0). «C'est une décision mûrement réfléchie et je l'ai prise pour des raisons, à la fois personnelles et professionnelles. Mais par respect au football, je préfère éviter d'en dire plus» a expliqué l'ancien driver du Club Sportif Sfaxien, juste après le nul contre l'ESS, qui laisse son désormais ex-employeur à l'avant-dernière place du classement général, avec un modeste capital de 13 points, en 16 matchs de championnat. Quant à la réaction du président de l'équipe Mohamed Laïb qui a gardé son coach après avoir succédé à Bensemra poussé à la démission, il a estimé que «Je ne peux garder un coach contre son gré...». De son côté et suite à la défaite de son équipe en déplacement à Béchar face à la JS Saoura (2-0), Azzedine Aït Djoudi a décidé, de quitter la barre technique de la JS Kabylie. Ayant succédé sur le banc des Canaris à Jean-Yves Chay, Aït Djoudi, n'a pas réussi à redresser la barre technique d'une formation kabyle en n'enregistrant que 5 points sur 21 possibles depuis sa prise de fonction comme entraîneur. En tout cas, en dépit de sa démission de la barre technique, Aït Djoudi est toujours dans l'encadrement de la JS Kabylie, puisqu'il est également membre du nouveau directoire, en compagnie de Madjène et Zouaoui, et est aussi directeur sportif de l'équipe. Enfin, pour sa part, le coach de l'USM Blida, Mustapha Sebaâ a jeté l'éponge suite à la défaite de son équipe à domicile face au MC Oran (0-1). «Je ne peux continuer à travailler avec une direction absente et qui n'arrive pas à régler des problèmes financiers alors que je n'ai rien à voir avec l'instabilité qui règne au sein de l'équipe. Faisant l'objet d'insultes de la part des supporters, j'ai donc décidé de quitter l'équipe», a annoncé le désormais ex-coach de l'équipe de la ville des Roses. Bonne dernière au classement (16e avec un total de 8 points), la formation blidéenne est donc plus que jamais condamnée au purgatoire... Ainsi et en enregistrant trois démissions pour la seule première journée de la phase retour décisive du championnat de la Ligue 1 Mobilis, il y a lieu de s'inquiéter aussi pour les autres coachs surtout avec la fin de la saison et tous les enjeux qui en découleront, que de l'avenir de notre football devant cette instabilité criarde des staffs techniques. D'ailleurs, faut-il rappeler que jusqu'à présent et depuis le début de la saison, seuls sept clubs sur les 16 composant la Ligue 1 Mobilis, dite professionnelle, ont gardé leurs coachs du début de la saison. Il s'agit de Abdelkader Amrani (CS Constantine), Foued Bouali (JS Saoura), Slimani (O. Médéa), Chérif El Ouazzani (USM Bel Abbès), le Tunisien Moez Bouakkaz (MC Oran), le Français Bernard Casoni (MC Alger) et enfin le staff espagnol dirigé par José Maria Noguès qui est toujours en place au Paradou AC depuis déjà deux saisons. Enfin, à noter que le championnat de la Ligue 2 Mobilis est tout aussi touché par cette «épidémie» puisque les techniciens de cette division ne sont pas épargnés. Depuis l'entame de la saison, plusieurs départs ont été enregistrés à l'instar de ceux qui ont touché les clubs comme la JS Skikda, le RC Relizane, le RC kouba et le MC El Eulma. Le dernier à avoir surpris tout son monde avec le limogeage inattendu de son coach fut le Mouloudia de Béjaïa qui a décidé de se séparer de son coach Mustapha Biskri suite à la défaite des Crabes face à l'ASM Oran vendredi dernier (1-0). Aussi bizarre que cela puisse l'être, cette valse d'entraîneurs fait toujours des victimes dans un milieu footballistique gangrené par tous les maux de tête et qui ne cesse de s'enfoncer au fil des mois.