L'EN s'apprête à disputer la CAN 2018 au Gabon Le portier des Verts a affirmé que «la préparation a été insuffisante, l'essentiel est que le groupe soit présent le jour J''. Nous avons une histoire à défendre qui ne nous permet pas de fauter, je ne peux pas dire que nous sommes prêts à 100%, mais nous sommes motivés». Le capitaine de l'Equipe nationale de handball, le gardien de but Abdellah Benmenni, a jeté un pavé dans la mare avant-hier en estimant que le Sept national avait «touché le fond en matière de prise en charge», à quatre jours du coup d'envoi de la 23e coupe d'Afrique des nations 2018 au Gabon (17-27 janvier). «Nous n'avons pas bénéficié d'une préparation à la hauteur pour ce tournoi. Nous avons touché le fond en matière de prise en charge, nous avons été lésés, livrés à nous-mêmes et abandonnés. L'Equipe nationale est restée inactive depuis plusieurs mois, ce que je qualifie d'inadmissible», a affirmé le sociétaire du GS Pétroliers lors du forum organisé par l'Organisation nationale des journalistes sportifs (ONJSA) à la salle de conférences du stade 5-Juillet d'Alger. A la CAN 2018, l'Algérie évoluera dans le groupe A en compagnie du Gabon, de la Tunisie (vice-championne d'Afrique), du Congo et du Cameroun, alors que le groupe B est composé de l'Egypte (tenante du titre), du Maroc, de la RD Congo, du Nigeria et de l'Angola. Les trois premiers de la CAN se qualifieront pour le Mondial 2019 prévu en Allemagne et au Danemark. Les Verts entameront le tournoi le mercredi 17 janvier face au Cameroun (11h locales et algériennes). «Nous allons jouer dans un pays subsaharien dans des conditions très difficiles. La préparation a été insuffisante, l'essentiel est que le groupe soit présent sur le plan mental et physique le jour J. Nous avons une histoire à défendre qui ne nous permet pas de fauter, je ne peux pas dire que nous sommes prêts à 100%, mais nous sommes motivés», a-t-il ajouté. Le portier des Verts est revenu sur le cas du joueur Abdelkader Rahim (Dunkerque-France), qui a préféré quitter la sélection en plein stage à Doha (Qatar). «J'étais surpris par sa décision comme tous les joueurs, il voulait jouer à sa manière, cela m'a paru bizarre comme argument. Se retirer à quelques jours du tournoi est difficile à admettre, mais l'équipe ne s'arrête pas à Rahim, ses raisons ne m'ont pas convaincu». Et d'enchaîner à propos des primes: «On ne nous a rien promis en cas de qualification pour le Mondial. C'est un problème récurrent qui revient à chaque veille de tournoi. On n'a jamais demandé quoi que ce soit, sauf travailler dans de bonnes conditions, même si l'aspect financier est important d'autant que la plupart d'entre nous sont des pères de famille».