Pour la seconde fois, les élèves du lycée de Djebla dans la daïra de Ouaguenoun sont contraints de quitter les bancs de classes à cause des salles gelées surtout par ces matinées hivernales. Dans l'impossibilité d'étudier dans ces conditions, les lycéens ont donc abandonné les classes jusqu'à nouvel ordre. La grève va donc durer jusqu'au rétablissement des températures supportables permettant aux élèves de suivre leurs cours normalement. En fait, tout a commencé hier, dimanche dans la matinée. Arrivés devant le lycée situé dans la localité de Djebla, distante de cinq kilomètres du chef-lieu de la commune et de la daïra de Ouaguenoun, les lycéens ont rejoint les salles croyant que les chaudières en panne ont été réparées. Mais grande a été leur déception, en constatant que les salles étaient glaciales. Après près d'une heure de cours, il s'est avéré qu'il était impossible d'y rester. Ce fut donc la ruée vers l'extérieur de l'établissement. Rassemblés devant l'entrée, les lycéens ont logiquement, et comme attendu, décidé de reprendre leur grève jusqu'à nouvel ordre. Un mouvement de grève qui n'est pas le premier du genre. Juste après la rentrée scolaire, ces derniers ont entamé une grève afin de pousser les responsables à activer dans leurs démarches visant la réparation d'une chaudière en panne. Leur débrayage a sonné comme un avertissement que les autorités locales, les responsables de l'établissement et du secteur de l'éducation ne semblaient pas prendre au sérieux. Hier donc, la grève a repris puisque la chaudière était toujours en panne. En fait, la grève des lycéens risque grandement de compromettre leur cycle scolaire. Une menace qui pèse surtout sur les classes de terminale. Après plusieurs semaines de grève en début d'année, la reprise n'a pas tardé à se voir rattraper par une autre grève plus longue déclarée par le Cnapest. Les classes resteront fermées durant plus d'un mois. Ainsi, après une reprise inespérée, c'est un autre mouvement qui commence risquant de compromettre le déroulement normal de l'année qui n'a d'ailleurs plus vu le retard accumulé. A présent, le risque sur les examens est fort probable car en l'état actuel des choses, les élèves des classes de terminale qui passeront le bac en fin d'année sont déjà découragés. Avec autant de retard, il est quasiment impossible d'être fin prêts comme tous les lycéens de tous les établissements à travers le territoire national. Le danger est d'autant plus grave, vu la probabilité que la grève des lycéens se voit rejointe par celle annoncée par le Cnapest à partir du 31 janvier.