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LES LYCEENS SOUTIENNENT LEURS
Publié dans Liberté le 03 - 12 - 2003

À Alger, Oran, Constantine, Tizi Ouzou…
Les lycéens soutiennent leurs profs
En signe de solidarité avec les enseignants, touchés par la radiation, décidée par le ministre de l'éducation nationale, de nombreux lycéens, à travers le pays, ont exprimé leur refus de cette mesure par des mouvements de protestation.
Aux cris de “rendez-nous nos professeurs”, les élèves du lycées El-Mokrani (Ben Aknoun, Alger) ont tenté d'improviser une marche dès les premières heures de la matinée d'hier. Initié par les élèves de terminale, le mouvement de solidarité s'est amplifié très rapidement. Dans un premier temps, les lycéens ont essayé de rejoindre les autres établissements du quartier, mais ces derniers ont été dissuadés par l'administration. Malgré le fait que la grève déclenchée depuis plusieurs semaines par le Cnapest et le CLA ne soit pas du goût de nombreux lycéens, il n'en demeure pas moins que les mesures décidées par les pouvoirs publics sont perçues comme une injustice à l'égard de leurs enseignants. “Nous voulons nos véritables professeurs, nous chasserons les remplaçants”, scandent-ils.
Des actions similaires ont été enregistrées dans la wilaya d'Oran où 17 élèves ont été embarqués par la police, lors d'une marche organisée par les lycéens le long du Front-de-mer et de la rue Khemisti. Les contestataires criaient à tue tête “houkouma hagara”, “0% vacataires et 100% nos professeurs”. Si à Constantine, la direction de l'éducation ainsi que le Cnapest continuent à se livrer une véritable guerre des chiffres, à Mila et à Chelghoum Laïd, en revanche, les élèves ont repris le flambeau de la protestation en organisant des marches à travers les ruelles des deux villes pour soutenir leurs enseignants sanctionnés.
À Tadmaït, dans la wilaya de Tizi Ouzou, les élèves ont cadenassé le portail du lycée, une manière “pacifiste” d'exprimer leur solidarité aux enseignants grévistes et leur refus des professeurs vacataires.
Par ailleurs, les élèves du lycée Youcefi, où 19 enseignants ont été radiés, ont décidé de bloquer leur établissement depuis hier. Cette désapprobation de la mesure gouvernementale a été également exprimée par la Coordination des lycéens de la daïra de Tizi Ouzou et de Makouda. “Nous sommes conscients de notre situation, mais nous refusons de reprendre les cours sans nos enseignants. C'est le pouvoir qui est en train de détruire notre avenir”, ont-ils déclaré.
Pour rappel, les représentants des quatre lycées que compte Sidi-Aïch, dans la wilaya de Béjaïa, ont tenu un assemblée lundi dernier au stade communal pour exprimer leur refus d'être confiés à “des vacataires” et débattre de la situation qui prévaut actuellement dans le secteur de l'éducation. “Nous sommes solidaires avec nos enseignants, nous comprenons leurs revendications et nous n'accepterons jamais la mesure de radiation. Les pouvoirs publics doivent trouver une solution à cette situation qui perdure”, avait affirmé un membre de la coodination ayant organisé cette manifestation.
N. A. et correspondants
Sétif
La grève gagne le moyen
Les professeurs de l'école complémentaire Ayadi-Chérif à Bir Labiod, au sud-est de Sétif, sont entrés, depuis lundi dernier, dans une grève illimitée. Protestant contre l'absence totale de chauffage, les professeurs revendiquent l'installation de la chaudière du chauffage central afin de leur permettre d'accomplir leur tâche dans des conditions décentes.
Les grévistes s'élèvent contre le fait qu'au moment où les élèves et les professeurs grelottent, transis par le froid glacial que connaît la région, l'administration est, elle, surchauffée. Notons que ce débrayage, qui risque de perdurer, coïncide avec la période des compositions du premier trimestre. Rappelons aussi que les élèves ont débrayé, pendant plusieurs jours, durant l'année scolaire 1999/2000 pour les mêmes raisons.
Nous avons appris que l'administration du CEM, dans le but de dénouer cette crise, a procédé, hier, à l'installation de poêles à mazout, mais les professeurs voient que cette solution provisoire est insuffisante, car ces poêles ne seront mis en marche que pendant une ou deux heures par jour et ce, vu la non-disponibilité du gas-oil, très demandé pendant cette période hivernale.
Faouzi senoussaoui
Virée dans les établissements de la capitale
“Nous chasserons les remplaçants”
Les lycées de la capitale sont, hier encore, restés fermés. Les élèves refusent la logique suicidaire du gouvernement.
Hier matin, devant la plupart des lycées de la wilaya d'Alger, les enseignants étaient rassemblés accompagnés de leurs élèves. L'accès à l'intérieur des établissements est interdit aux professeurs au motif qu'ils sont considérés comme radiés. Les noms de tous les concernés par ces licenciements sont affichés à l'intérieur des lycées. Dans quelques établissements, à l'exemple du lycée Okba, il a fallu l'intervention de la police pour disperser, dans le calme, la foule, prétextant l'interdiction des attroupements. Mais il reste que, malgré les mesures décidées par le gouvernement, les enseignants maintiennent dans leur grande majorité la grève, et les lycées sont désertés. Les élèves sont libérés tous les jours à partir de 10 heures, à l'exception de cette semaine où ils sont maintenus à l'intérieur jusqu'à midi, dans l'attente d'éventuelles reprises de professeurs.
Il est midi. Les quelques élèves qui sont sortis du lycée Frantz-Fanon ont accouru vers nous pour nous parler de leurs inquiétudes. “On a eu aujourd'hui cours de physique, mais notre professeur était abattu, il a perdu son sourire d'avant. Il était gêné à tel point qu'il n'a soufflé mot de la grève.” Ces élèves semblaient perdus par rapport à cette situation, mais déterminés à refuser les nouveaux diplômés qui viendraient remplacer leurs professeurs. “Ils veulent nous imposer des stagiaires qui ne connaissent rien de nos programmes. L'année dernière, une remplaçante n'a pas tenu 15 jours. Les élèves maîtrisaient mieux les leçons qu'elle. Mais une chose est sûre, nous les chasserons et nous leur mèneront la vie dure. Il vaut mieux un cours non dispensé que mal enseigné”, précisent ces lycéens.
Par ailleurs, les élèves ont décidé de passer à l'action par solidarité avec leurs professeurs.
Au lycée Amara-Rachid de Ben Aknoun, les élèves ont organisé une marche qui a été dispersée par la police et le personnel de l'administration de l'établissement. “Nous refusons que nos éducateurs soient radiés. Ce n'est pas une solution. On s'attendait à tout, sauf à ce genre de pratiques. Nous ne comprenons pas cette logique suicidaire prônée par le gouvernement”, nous a indiqué un jeune lycéen. À Birkhadem (Zonka), les lycéens ont organisé un grand rassemblement devant leur lycée et scandé des slogans hostiles aux éventuels nouveaux diplômés qui viendraient remplacer leurs professeurs. Une jeune lycéenne nous interpelle : “Comment le ministre compte-t-il remplacer les enseignants en grève alors que nous n'avons pas assez de temps ? Il nous est arrivé d'attendre plus de quarante-cinq jours pour remplacer une enseignante en congé de maternité.”
Hier, dans l'après-midi, la majorité des professeurs était en rassemblement au niveau du siège du Cnes à Alger. Contrairement à ce qui a été annoncé par le ministère de l'Education nationale, aucun remplaçant sur toute la wilaya d'Alger n'a rejoint son poste. La plupart des professeurs estiment qu'il est impossible de leur trouver des remplaçants, et que la tutelle ne fait que bluffer : “Qui sont ces Algériens qui accepteraient de prendre nos places tout en sachant que nos revendications sont légitimes et que nous sommes victimes d'une injustice ?”
Maître Meziane, un des avocats du collectif constitué pour défendre les enseignants poursuivis en justice, estime que “le document portant radiation n'est pas conforme à la loi”. Il met en exergue l'ambiguïté du texte l'accompagnant. En effet, on peut lire sur ce document adressé à tous les concernés : “Avis de radiation”, alors que le texte menace les grévistes de licenciement s'ils ne regagnent pas leur poste.
Ce document est considéré par ce juriste comme “une mise en demeure”. Il faut au moins trois avertissements pour pouvoir radier un enseignant et cela est décidé par une commission de discipline dont font partie des professeurs. Le coordinateur du CLA, lors d'une intervention devant les nombreux présents, a fait état de contacts de son syndicat et des responsables qu'il ne cite pas et ce, pour une rencontre qui aura probablement lieu aujourd'hui.
M. Osmane semble sûr qu'une solution sera trouvée, demandant aux présents de tenir bon jusqu'à samedi prochain.
Mourad Belaîdi
En licenciant des enseignants grévistes et en tentant de les remplacer
Le gouvernement a violé la loi
L'article 33 de la loi du 6 février 1990 relative aux conflits de travail est formel : le recrutement de personnel en remplacement de travailleurs en grève est interdit. L'Exécutif Ouyahia vient de se mettre hors la loi.
“Est interdite toute affectation de travailleurs par voie de recrutement ou autrement, destinée à pourvoir au remplacement des travailleurs en grève. De même, qu'aucune sanction ne peut être prononcée contre les travailleurs en raison de leur participation à une grève régulièrement déclenchée, dans les conditions prévues par la présente loi”. C'est ce que stipule en substance l'article 33 de la loi du 6 février 90 relative aux conflits de travail.
En procédant donc à la radiation de centaines d'enseignants grévistes à travers l'ensemble du territoire national et en s'apprêtant à les remplacer par de jeunes diplômés au chômage, le gouvernement Ouyahia se rend clairement coupable de violation de la loi. Ce texte législatif, qui énonce également dans son article 32 que “(…) la grève déclenchée dans ces conditions ne rompt pas la relation de travail. Elle en suspend les effets pour la durée de l'arrêt de travail (…)”, va plus loin en prévoyant même des sanctions en cas de violation de ces dispositions : “Il punit d'un emprisonnement de huit jours à deux mois et d'une amende de 500 à 2 000 DA ou l'une de ces deux peines, toute personne qui par recrutement ou par affectation de travailleurs porte ou tente de porter atteinte à l'exercice du droit de grève, dans le respect des dispositions de la présente loi. Lorsque les atteintes à l'exercice du droit de grève, sont accompagnées de menaces, de violences et/ou de voie de faits, ces peines sont fixées de six mois à trois ans d'emprisonnement et de 2 000 à 50 000 DA d'amende ou l'une de ces peines,” est-il indiqué dans l'article 57 de la même loi. Censé respecter et faire respecter la loi, le gouvernement d'Ahmed Ouyahia, par cette violation des lois de la république ouvre la voie à tous les dérapages. “On se met dans une situation d'illégalité”, estime Me Ali Méziane, avocat du conseil des lycées d'Alger (CLA) pour lequel “le gouvernement, qui a pour mission de veiller à faire respecter les lois par les citoyens doit également s'obliger à respecter les lois”. Pourtant, le gouvernement pouvait agir autrement que de violer les lois.
Des mécanismes légaux de règlement des conflits de travail pouvant enjoindre les enseignants grévistes à regagner leur travail sont prévus, en effet, par ladite loi. “Entre autres mécanismes de règlement des conflits de travail, il y a la convocation de la commission nationale d'arbitrage, siégeant à la Cour suprême, mais également la réquisition du personnel gréviste pour qu'il reprenne le travail”, explique encore Me Méziane.
Contacté, hier, par ailleurs par téléphone, le chef de cabinet du ministre de l'éducation, M. Khaldi, pour un commentaire sur la violation du gouvernement aux dispositions de la loi du 6 février 90, était injoignable.
Mais M. Kadri, responsable de l'académie, a expliqué, mardi dernier, dans une conférence de presse à Alger, les décisions du gouvernement par des arguments pour le moins ubuesques : “Nous sommes passés à l'acte dans ces lycées pour ne pas pénaliser les élèves, alors que nous avons donné une chance à d'autres, en tenant compte de leur engagement de reprendre les cours à partir d'aujourd'hui”. Quel est le recours des enseignants lésés dans leur droit constitutionnel de grève ? “Il appartiendra à la justice de statuer sur ces violations de la loi. Car la législation prévoit que tout citoyen victime de violations ou d'abus, a droit de porter le litige devant les juridictions administratives”, note l'avocat du CLA. La question est de savoir, maintenant, si les enseignants grévistes porteront l'affaire devant la justice ?
Nadia Mellal
Ce que dit la Loi du 6 février 1990
Section 4 - De la protection du droit de grève
Art. 32 — Le droit de grève exercé dans le respect des dispositions de la présente loi est protégé par la loi.
La grève déclenchée dans ces conditions ne rompt pas la relation de travail.
Elle en suspend les effets pour la durée de l'arrêt collectif de travail, sauf dans ce que les parties au différend sont convenues par conventions ou accords signés par les parties.
Art. 33 — Sauf dans les cas de réquisitions ordonnées par les autorités administratives ou de refus des travailleurs d'exécuter les obligations découlant du service minimum visé aux articles 39 et 40 ci-dessous, est interdite toute affectation de travailleurs par voie de recrutement ou autrement, destinée à pourvoir au remplacement des travailleurs en grève.
De même, aucune sanction ne peut être prononcée contre les travailleurs en raison de leur participation à une grève régulièrement déclenchée, dans les conditions prévues par la présente loi.
Aïn Témouchent
Huit professeurs risquent d'être radiés
Malgré les mises en demeure qui leur ont été adressées, au tout début de cette semaine, huit professeurs n'ont toujours pas rejoint leurs établissements respectifs. Il s'agit, selon eux, d'une question de principe et de solidarité avec les membres du Cnapest. Du côté de la direction de l'éducation, on avance le taux de 98,75% de reprise des enseignants grévistes. “Néanmoins, estime M. Bensadek, responsable chargé de la scolarisation au niveau de la direction de l'éducation de la wilaya de Aïn Témouchent, nous considérons que les huit absences sont liées à des raisons personnelles. Nous voulons éviter des sanctions qui seront prises à contrecœur, car nous avons suffisamment donné de temps aux grévistes pour qu'ils rejoignent leurs postes de travail.
À défaut, nous serons contraints d'appliquer les dernières mesures, étant donné que les arrêtés de radiation ont été déjà établis.”
A. ABDERREZAK
Tizi Ouzou
SATEF : “Une décision sauvage”
La radiation des enseignants grévistes a fait réagir, hier, le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation (Satef). “C'est une décision sauvage qui appelle une riposte énergique et commune de toutes les organisations éprises de droit et de dignité”, lit-on dans une déclaration rendue publique hier.
“Certes, la grève du secondaire commence à susciter des interrogations et de la réprobation de la part des élèves et de leurs parents, mais si les choses en sont arrivées là, les gouvernants en portent l'entière responsabilité”, ajoute ce syndicat.
Enfin, un appel est lancé aux travailleurs du secteur pour observer une journée de protestation appuyée d'une marche qui aura lieu à Tizi Ouzou le 8 décembre prochain.
A. T.


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