img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180225-21.jpg" alt=""Nul n'a le droit de porter atteinte à notre unité"" / Le secrétaire général de l'UGTA a rappelé que le dialogue, tout en le favorisant, constitue «le meilleur moyen préservant la paix et la stabilité du pays». Très offensif, le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, a répondu sèchement et avec les arguments qu'il faut à ses détracteurs au sein de la Centrale syndicale, comme aux actions des syndicats dit autonomes. Sur les vingt minutes qu'a duré son discours, le patron de l'Ugta qui a compris que la ligne de clivage est la conséquence directe de son positionnement sur le terrain politique et syndical, n'a pas manqué d'afficher son attachement indéfectible à la politique du président de la République. «On n'est pas avec lui par hypocrisie, on n'a pas ce langage dans l'Ugta. Quand on dit on est avec le président, on n'a aucun obstacle qui nous empêche d'être avec lui», a-t-il lancé, comme pour affirmer que les petites phrases des opposants n'avaient pas d'impact sur lui et l'organisation qu'il dirige, ni sur les militants. Faisant une allusion indirecte aux discours catastrophistes, Sidi Saïd accuse «certains» de vouloir faire revenir l'Algérie vers les années du terrorisme. «On ne reviendra pas à ça. Malgré les moyens qu'ils utilisent, ils vont trouver un obstacle: les travailleurs, les syndicalistes et l'Ugta», insiste le patron de la Centrale syndicale. Le patron de la Centrale syndicale appelle à ce que «chaque Algérien doit préserver cette réussite». «Personne ne va nous diviser, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur», prévient-il. Et de poursuivre: «Quand on a dit en tant que syndicalistes que nous privilégions le dialogue, la fraternité, la solidarité, aujourd'hui nous avons des résultats. On est à l'avance en ce qui concerne le dialogue. C'est la clé de tous les problèmes, il faut s'éloigner du langage de la violence». «Nul n'a le droit de porter atteinte à ce socle de notre unité», a prévenu Abdelmadjid Sidi Saïd. «Cette unité séculaire est confortée davantage par les décisions historiques de Son Excellence le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika concernant la constitutionnalisation de tamazight langue nationale et officielle et de l'intégration de la journée de Yennayer comme fête nationale», a-t-il estimé. Le patron de l'Ugta a remercié Bouteflika pour «tous les acquis sociaux» à l'endroit des retraités, des travailleurs, des travailleuses et des catégories sociales démunies ainsi que pour «les nombreuses réalisations socio-économiques» qui ont permis «la promotion et l'épanouissement de notre nation». La veille, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, Abdelmadjid Sidi Saïd, a rappelé que le dialogue, tout en le favorisant, constitue «le meilleur moyen préservant la paix et la stabilité du pays». Là, il laisse entendre le cas des mouvements de grève menés ces derniers jours par plusieurs syndicats autonomes. C'est à partir d'Oran qu'il fera de telles déclarations en réitérant de nouveau les valeurs élémentaires de militance. En ce sens, il dira que «le militantisme noble ne peut se construire que sur le socle de la stabilité et de la paix». «Il est basé sur le dialogue», a-t-il souligné lors de l'ouverture de la 10ème Conférence de renouvellement du syndicat de Sonatrach. Pour Sidi Saïd, il n'y a pas de fumée sans feu. Pour appuyer ses dires, il n'a pas omis d'appeler les syndicalistes à «faire preuve de vigilance à d'éventuelles manipulations visant à déstabiliser le pays» tout en encourageant les syndicalistes à «inciter au dialogue dans la résolution et le traitement des conflits». Dans ce chapitre bien précis, il a estimé que «la violence n'a jamais apporté de solutions aux problèmes». Toujours dans ce cadre, il n'a pas non plus laissé l'occasion inaperçue pour rappeler les drames vécus par les Algériens durant la décennie noire tout en invitant les syndicalistes à «ne pas faire écho aux voix qui appellent à la sédition et à la division, notamment celles provenant de l'extérieur et qui ne veulent pas le bien de l'Algérie». Intervenant lui aussi, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie, Hammou Touahria, est revenu un tant soit peu sur les événements qui minent l'actualité aussi bien nationale qu'internationale. Dans son speech, il n'a pas non plus faussé la route ni désavoué son camarade Sidi Saïd en invitant les syndicalistes à rester «unis et ne pas entrer dans des polémiques qui n'apportent finalement pas des solutions aux problèmes posés». Comme il a accueilli avec bonheur les efforts fournis par la direction générale du groupe Sonatrach en prenant en charge des préoccupations et les problèmes socioprofessionnels des travailleurs, comme le dossier des retraités, avec une injection financière au Fonds complémentaire des retraites qui va permettre aux travailleurs sortants de recouvrir une indemnité de départ en retraite. Grosso modo, la rencontre d'Oran a réuni les syndicalistes des différents secteurs des hydrocarbures. Elle a été rehaussée par la présence du P-DG du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour et celui du Groupe Sonelgaz Mohamed Arkab, le SG de l'Ugta Abdelmadjid Sidi Saïd, le SG du Syndicat national de Sonatrach Djerroud Khellaf ainsi que le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie Hammou Touahria, ainsi que trois membres du gouvernement dans le cadre de la célébration hier du double anniversaire de la création de l'Ugta et de la nationalisation des hydrocarbures. La délégation officielle a pris part à la cérémonie de dépôt d'une gerbe de fleurs devant la stèle érigée à la place Tahtaha, grande esplanade située dans le quartier de Médina Djdida.