Alors qu'il risquait jusqu'à quatre ans de suspension pour dopage, Samir Nasri a écopé de six mois selon son avocat. Le milieu de terrain français Samir Nasri, qui risquait jusqu'à quatre ans de suspension pour dopage, a finalement été sanctionné de six mois par l'UEFA, selon son avocat cité dimanche par le quotidien britannique The Telegraph. L'ancien joueur de Manchester City et de Séville, libre de tout contrat depuis janvier et son départ de Antalyaspor où il n'était plus rémunéré, souhaitait pourtant relancer sa carrière alors que des contacts avec Las Palmas avaient été noués. Mais Nasri ne pourra s'engager ni avec le club espagnol ni avec aucun autre pendant la durée de sa suspension. L'Agence espagnole antidopage (Aepsad) avait ouvert une enquête fin 2016 à la suite d'un tweet posté par une clinique américaine, qui avait annoncé qu'elle avait fourni au joueur alors Sévillan «un traitement intraveineux afin qu'il garde la forme». Une pratique interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA), sauf à fournir un justificatif et de respecter les doses (moins de 50 ml). L'Uefa avait alors refusé d'accorder une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) rétroactive à Nasri, qui en avait fait la demande. Sans autorisation, la sanction est donc tombée, et l'horizon sportif de l'ancien international français de 30 ans s'assombrit.