La commission de la LFP lors de son passage au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou Mellal refuse de délocaliser et Blida menace de boycotter. Le match n'aura finalement pas lieu à la date prévue. Hier dans l'après-midi, la situation avait toutes les caractéristiques d'une impasse. Le rapport de la commission diligentée par la ligue n'a pas encore rendu publics ses résultats. Ils seront annoncés, selon toute vraisemblance, aujourd'hui dans la matinée. De leur côté, les dirigeants kabyles réaffirment leur refus de changer de domiciliation à la rencontre et laissent prévoir de la boycotter au cas où la ligue déclarait le stade du 1er-Novembre non-homologué. De leur côté, les dirigeants de l'USM Blida menacent de boycotter la rencontre si les conditions ne leur sont pas favorables. C'est l'impasse. La malédiction ne veut visiblement pas quitter la JSK. Tout le monde a cru que les problèmes étaient finis après l'arrivée de Cherif Mellal comme président et Youcef Bouzidi à la barre technique. Mais hélas la poisse semble coller aux Canaris. Les problèmes ne tarderont pas à apparaître sous d'autres formes. La dernière trouvaille, c'est le stade du 1er-Novembre qui ne répondrait pas aux normes de la FAF pour abriter un match de quart de finale de la coupe d'Algérie. Après une semaine faite de déclarations et de contre-déclarations, de commission en commission, la rencontre de la JSK face à l'USM Blida n'aura finalement pas lieu à la date prévue. La commission envoyée par la ligue mercredi n'a pas encore rendu son rapport d'expertise pour confirmer ou infirmer celui établi par les experts d'une autre institution de l'Etat algérien, la DJS de Tizi Ouzou. Attendus pour jeudi matin, les résultats ne sont finalement pas encore connus. Des sources font savoir que ces derniers tomberont aujourd'hui. Mais le flou reste de mise quant à la date fixée pour le déroulement de la rencontre et encore moins pour le stade qui va l'abriter. Ce cafouillage sur un rapport met la pression sur les joueurs des deux équipes de façon inutile. Pour rajouter au flou régnant, les dirigeants de l'USMB affirmaient qu'ils refuseraient de jouer si la date et le terrain ne leur convenaient pas, ce qui éloigne l'issue pour cette situation qui devient inextricable. Alors que deux parties seulement étaient en conflit, la sortie des dirigeants de l'USMB installe la situation dans l'impasse. Ainsi donc, aujourd'hui, la rencontre qui devait initialement se dérouler ce week-end, parallèlement aux trois autres qui marquent les quarts de finale de la coupe d'Algérie, n'a pas eu lieu. A Tizi Ouzou, les dirigeants comme les supporters sont servis par la rumeur, faute de communication professionnelle des institutions en charge du football national. Même la direction de la JSK n'a pas accès à l'info surtout en ce qui concerne les résultats de l'enquête. Des sources affirmaient hier que la date du 6 mars risquait d'être prolongée, ce qui ajoute de l'incertitude qui caractérise cette rencontre. Aussi, à tous points de vue, l'impasse est totale. Pourtant, les supporters ont cru que le ciel de la JSK s'était éclairci. Le beau temps s'installait durablement. Mais hier, le pessimisme était grand de ce côté-là. Le coach Bouzidi devra trouver la formule pour maintenir le moral des joueurs au beau fixe malgré les reports successifs.