La loi algérienne est explicite en châtiant toute personne déraisonnée estimant que la menace technologique peut passer inaperçue. Cette rencontre, sixième de son genre, réunira pas moins de 300 participants venant aussi bien de l'Algérie que des pays africains. Décortiquer et analyser ses incidences directes, tout en apportant des solutions à la hauteur des événements, notamment les événements fâcheux à la faveur de la rapidité des transformations technologiques, constituent les sujets principaux du conclave devant se tenir à Oran du 3 au 5 avril de l'année en cours. C'est une aubaine à ne pas rater, vu son importance et celle des sujets à poser avec acuité. Cette rencontre, sixième de son genre, réunira pas moins de 300 participants venant aussi bien de l'Algérie que des pays africains comme la Tunisie, le Ghana, l'Afrique du Sud, le Cameroun, le Tchad, le Congo, le Gabon, le Niger, l'Egypte. D'autre pays non africains prendront part comme l'Arabie saoudite, la France, la Belgique, la Croatie et le Canada. Ladite rencontre qui est organisée, par l'agence, Xcom Agency, focalisera ses travaux autour de la cybersécurité ou encore African cybersecurity summit. Placée sous le slogan «La cybersécurité à l'ère de la transformation digitale africaine», les organisateurs du conclave d'Oran prévoient la participation des décideurs dans plusieurs secteurs confondus, des éditeurs et constructeurs leaders mondiaux en solution de cybersécurité. C'est déjà un pas en avant franchi dans le cadre de la lutte contre un tel phénomène qui prend des formes multidimensionnelles dans lesquelles les «acteurs» ou encore les cybercriminels, ont détourné la technologie de sa vocation initiale en l'exploitant à mauvais escient. Les participants au rendez vous de la deuxième capitale du pays auront du pain sur la planche en abordant toutes les questions liées à la protection de la vie privée. Un tel problème prend de l'ampleur dans une société où des dizaines de ces membres malveillants n'ont pas pris conscience que la vie privée reste privée et que personne ne peut la mettre en péril ne serait-est ce qu'en diffusant un petit pan de cette existence intime sur la Toile ou encore en la menaçant par le biais des technologies de la communication pour une raison ou pour une autre. D'ailleurs, la loi algérienne ou celle des autres pays, est explicite en châtiant toute personne déraisonnée estimant que la menace technologique peut passer inaperçue. En Algérie, il suffit d'un seul clic pour que le cybercriminel soit dévoilé et accablé de preuves scientifiquement irréfutables. Ce n'est pas tout. En plus de la protection de la vie privée, la rencontre d'Oran évoquera également la cybercriminalité dans le volet lié à la protection des données, la cybersécurité, arme de souveraineté nationale, la monétique, le paiement en ligne. Tel que le prévoit l'agenda de la rencontre, les conclavistes signeront leurs travaux en les sanctionnant par une vision commune rentrant dans le cadre du développement de la collaboration panafricaine. Plusieurs questions seront posées pour lesquelles des réponses seront apportées à commencer par le rôle et les responsabilités des acteurs de l'information technologique dans la prévention des nouvelles menaces liées à la digitalisation. L'Afrique, étant au centre des débats, aura-t-elle à relever le défi en stoppant cette menace rampante dans le cadre de la cybersécurité? Il est donc à la fois vital et primordial d'en débattre, de fouiner dans les sources du mal pour pouvoir apporter des résolutions déterminantes contre un phénomène pour lequel l'Algérie, leader dans le pays africain en la matière de lutte contre la cybercriminalité, n'a pas lésiné un seul instant sur les moyens à mettre en place pour la combattre sur tous les fronts. L'expérience algérienne sera donc étalée publiquement de manière à faire bénéficier d'autres pays africains. Les participants auront, sans aucun doute, à s'imprégner des nouveautés apportées par l'Algérie dans le cadre de la lutte contre un tel phénomène pour lequel l'Algérie a, à l'avance, pris ses dispositions en mettant à l'abri ses entreprises et ses institutions.