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Cette facette timide du tourisme
LA SAISON ESTIVALE SE PREPARE À ANNABA
Publié dans L'Expression le 16 - 04 - 2018

En dépit des bonnes volontés et des efforts énormes, la promotion du tourisme dans la wilaya de Annaba reste tributaire du facteur humain.
Visant à donner une véritable image de la ville de Annaba, des projets
touristiques ainsi que des travaux d'embellissement sont à pied d'oeuvre. C'est dans ce cadre que les sorties du wali de Annaba Mohamed Salamani, pour inspecter les contours d'une ville moderne où il fera bon vivre, attractive aussi bien pour les habitants que pour les visiteurs qui sont attendus en grand nombre. L'objectif recherché est de redorer le blason de cette ville côtière, d'histoire et du savoir. Ainsi, l'entrée en exploitation, dès cet été, du Jardin Citadin et du Parc méditerranéen, avec la réhabilitation du phare du cap de Garde et l'entretien des façades des immeubles et l'environnement entre autres secteurs, renseignent sur l'important programme tous azimuts de mise en place. Ce dernier, une fois concrétisé, donnera sans aucun doute aux habitants une autre vision de l'image de la ville, en particulier sous son aspect touristique. C'est pourquoi les pouvoirs publics (wilaya, APC et tous les secteurs, sont sommés de mettre les bouchées doubles pour faire de la ville de Annaba, une véritable destination touristique. Tous les responsables concernés, chacun dans son secteur, sont appelés à mettre en valeur les potentialités naturelles, historiques, artistiques de Annaba, afin de se mettre au diapason des autres grandes villes du pays. Lors de la rencontre régionale, sur les préparatifs de la saison estivale 2018, organisée à Annaba, en présence des divers responsable du secteur du tourisme de cinq villes côtières, le wali de Annaba a annoncé, lors de son intervention, qu'il ne ménagerait aucun effort, encore moins lésiner sur les moyens nécessaires pour faire en sorte que la saison estivale 2018 soit un succès.
Un challenge animé de beaucoup de bonne volonté et de bonnes intentions, mais le grand défi semble bien loin de la portée. Une saison estivale ce ne sont pas uniquement les quelques jardins ouverts au public ou les quelques immeubles peints. Ces deux maillons de la chaîne, ne peuvent à eux seuls, apporter les espérances d'un aussi ambitieux programme. La saison estivale c'est tout un ensemble qui doit être synchronisé en même temps pour tracer les contours durables du tourisme. Car ce dernier est, outre le processus de sa matérialisation sur le terrain, aussi une affaire de mentalités. Si aujourd'hui, le concept «vacances» est devenu une culture sociale, issue quelque part du détachement de certaines idées rétrogrades, le tourisme, lui, a besoin d'un esprit réceptif à tous les égards.
C'est dire que, en attendant de parler de ce secteur en tant qu'économie génératrice de rentes hors hydrocarbures, il faut en parler en tant que culture à instaurer. Et c'est là, le vrai et grand challenge qui se base sur l'investissement dans l'élément humain, première marche d'un escalier harassant.
Les touristes espérés de la ville des Jujubes sont censés trouver une ville animée de jour comme de nuit, avec tous les loisirs nécessaires. En somme, ils sont censés acheter un produit touristique répondant aux standards internationaux, pour découvrir les valeurs historiques, naturelles et culturelles de ce conte millénaire. Ce qui n'est vraisemblablement pas le cas, puisqu'à partir de 18 heures, Annaba est une ville morte, où magasins, places et placettes sont aux abonnés absents. Hormis le Cours de la Révolution et le Front de mer, il ne fait pas bon vivre dans cette ville où les risques de l'insécurité demeurent omniprésents, entre autres désagréments caractérisant d'autres aspects du tourisme. Ceux-ci sont énumérés chaque année par les acteurs, chacun dans son domaine.
Mais la situation reste inchangée. Chaque année, les préparatifs s'articulent autour de l'hygiène, l'environnement, le contrôle des commerces, les restaurants, les fast-foods et l'alimentation en eau potable, dans les structures hôtelières, entre autres désagréments entravant cette politique de commercialisation de cette «destination touristique par excellence», que l'on peine à développer pour Annaba. Si le forcing pour assurer une bonne qualité de service aux estivants durant cet été de 2018, reste une opération capitale, l'énergie n'est pas la même pour le secteur du tourisme. Encore faudrait-il d'abord que ces conditions idoines soient réunies dans le temps et dans l'espace pour atteindre un vrai tourisme durable. On entend par là, toutes les questions en relation avec la préparation de la saison estivale, qui doivent impérativement servir de base pour le développement du tourisme.
Ce dernier, tout en peinant à se frayer un chemin dans la culture citoyenne, déplore l'absence de projets touristiques d'envergure, tels des bateaux-restaurants et un transport maritime urbain, traduisant sur le terrain, le discours politique servi dans ce sens. Car parler et passer à l'acte sont deux concepts différents, lorsqu'ils sont tributaires d'une mentalité et d'une culture encore à l'état embryonnaire.
Pour l'heure et à deux mois et demi de l'ouverture de la saison estivale 2018, bien que rien n'ait changé à Annaba, celle-ci restera tout de même, l'indétrônable perle de l'Est algérien et la première destination des vacanciers des quatre coins du pays.


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