Les dernières pluies ont été très bénéfiques pour les barrages Pour cette année, Hocine Necib a fait état de l'établissement d'une feuille de route visant la généralisation de la distribution quotidienne, outre la maîtrise de l'instabilité enregistrée dans 592 communes à travers 30 wilayas. Les pluies abondantes enregistrées ces derniers jours étaient très bénéfiques. «Le taux de remplissage des barrages a atteint 66% soit 4,5 milliards de m3», a annoncé le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. S'exprimant, en marge d'une séance consacrée jeudi dernier aux questions orales au niveau de l'APN, le premier responsable du secteur s'est montré très satisfait. «Le secteur a enregistré une remobilisation des nappes phréatiques au nord et au niveau des Hauts-Plateaux estimées à plus de 200 nappes, grâce aux récentes précipitations, permettant de répondre aux besoins du pays en matière d'eau potable et d'irrigation», s'est-il réjoui. Ainsi, le ministre affronte la saison estivale avec moins de tracas contrairement à l'année dernière.«L'année 2017 était une année exceptionnelle en termes de température, induisant une instabilité en matière de distribution d'eau potable à travers 30 wilayas à des niveaux différents, selon un bilan effectué par le secteur», a-t-il affirmé en guise de rappel. Pour cette année, Hocine Necib a fait état de l'établissement d'une feuille de route visant la généralisation de la distribution quotidienne, outre la maîtrise de l'instabilité enregistrée dans 592 communes à travers 30 wilayas. En vue d'améliorer l'alimentation en eau potable, son département a dégagé une enveloppe financière d'un montant de 31 milliards DA pour financer le programme complémentaire d'investissement qui a été établi en coordination avec le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, ainsi que les walis. Selon le ministre, le secteur a lancé, depuis octobre dernier, plusieurs opérations d'investissement. Necib se retrouve dans une situation confortable pour gérer l'été. «Les procédures qui ont été prises visant l'amélioration du rendement dans le service public, nous rendent optimistes par rapport à la saison estivale», a-t-il avoué. Le ministre a indiqué que 360 communes connaissant un déficit en matière d'alimentation en eau durant l'année dernière, bénéficieront d'une distribution quotidienne durant le premier semestre en cours, alors que 220 communes bénéficieront de cette même opération durant le deuxième semestre de l'année en cours. Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'objectif tracé, visant l'amélioration de l'alimentation en eau potable au niveau de 30 wilayas pour laquelle l'Etat a consacré le budget nécessaire. «Il y a une organisation et un suivi permanents, notamment en matière de prévention contre les maladies transmissibles, via les eaux puisqu'aucun cas n'a été enregistré et nous sommes très satisfaits de ces résultats», a-t-il révélé. Interpellé sur le raccordement aux réseaux d'assainissement à Tamanrasset, le ministre a indiqué qu'il était estimé à 96%. «La longueur du réseau d'assainissement dans la wilaya de Tamanrasset est de 700 km dont 250 km pour la commune de Tamanrasset (chef-lieu de wilaya)», a précisé dans sa réponse à un député. Selon lui, ce réseau, destiné à l'assainissement sanitaire et la station de traitement des eaux usées, devrait préserver la santé publique contre les épidémies et les maladies transmissibles par l'eau, notamment dans le Grand Sud. Hocine. Necib a fait savoir que la wilaya de Tamanrasset était dotée d'une station de traitement des eaux usées d'une capacité de 40.000 m3/jour. A une question sur les préoccupations des habitants de la région de Tighnamaït (à 15 km du chef-lieu de wilaya). Concernant l'intervention des services concernés pour éliminer les mauvaises odeurs générées par les opérations de traitement des eaux usées dont les résidus sont versés dans une rivière jouxtant les agglomérations, le ministre a fait savoir que le secteur avait finalisé une étude relative à un projet d'extension des canalisations transportant ces eaux, précisant que l'étude avait conclu à une évaluation financière de 250 millions de dinars, introduits dans le budget de 2018.