Les Canaris veulent renouer avec les titres Les Canaris ont déjà la tête à la finale de la coupe d'Algérie. Désormais, ils ont oublié la victoire face à l'OM pour se consacrer au grand rendez-vous du 1er mai prochain. Du côté du stade du 1er Novembre, les préparatifs vont bon train en vue de la rencontre face à l'USM Bel Abbès. Le travail commence aujourd'hui avec plusieurs volets. Après la rencontre face à l'O Médéa, les Canaris sont psychologiquement prêts pour d'autres conquêtes. L'évolution positive de ces six dernières rencontres a largement aidé à reprendre le moral. Et les joueurs comptent bien profiter de cette période d'éclaircie pour engranger d'autres points en championnat et pourquoi ne pas ramener Dame Coupe à Tizi Ouzou. Mais en fait, ce sont les supporters qui comptent faire de cette finale une vraie fête du football. C'est déjà une tradition chez eux de fêter la coupe mais les plus jeunes ne se souviennent pas de la dernière. C'est pourquoi ce mardi 1er mai, la rencontre face à l'USM Bel Abbès se présentera sous deux aspects. Le premier est que beaucoup de supporters iront au stade du 5-Juillet pour assister à la revanche des Canaris. Ils se souviennent de la défaite en finale de ladite coupe face à la même équipe de l'USM Bel Abbès. Ce mardi donc, plus qu'une finale de coupe, les joueurs vont tenter d'effacer un mauvais souvenir. D'ores et déjà, les supporters se préparent à aller en masse à Alger. Ils l'ont déjà promis. La capitale sera en Jaune et Vert ce mardi. De Tizi Ouzou à Alger, ce sera la fête, partout. Pour beaucoup de supporters de la JSK, la fête est la participation à la finale. «Le plaisir d'aller regarder son équipe jouer une finale est exceptionnel. Maintenant, la gagner, c'est une autre fête mais moi, ce que j'appelle fête c'est l'ambiance d'avant la rencontre. C'est le plaisir du moment aussi. La fête c'est le temps que dure la rencontre», explique un jeune supporter fidèle depuis des décennies. Pour d'autres, cette finale de mardi prochain, est un signe du retour de la JSK. Après plusieurs années, les supporters kabyles espèrent enfin vaincre le signe indien qui poursuit leur équipe depuis des années, où les protégés de Bouzidi n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes. Les supporters refusaient d'accepter le fait que la JSK soit réduite à jouer pour le maintien. Une descente aux enfers qui a atteint sa vitesse de croisière l'année dernière et à la première moitié de la saison en cours. Les gars de la JSK ont débuté la saison avec des résultats négatifs et des problèmes à la pelle. Un début de saison chaotique qui a vu plusieurs entraîneurs arriver et le départ de Mohand Cherif Hannachi arraché au forceps. Il aura fallu donc attendre la mi-saison pour voir débarquer le jeune président Cherif Mellal avec sa méthode «carrée» qui ne tolère pas d'écarts. Sa venue a ramené la sérénité et le calme nécessaires aux joueurs. La venue de Youcef Bouzidi à la tête de la barre technique aura ainsi remis les Canaris sur les rails des résultats positifs. C'est dans cet état d'esprit que la bande à Bouzidi ira jouer la finale de la coupe alors que l'on ne donnait pas cher de sa peau, il y a juste deux mois. .