le brevet d'enseignement moyen (BEM), connaît une hausse de 5,9% Toutes les mesures ont été prises pour assurer le bon déroulement des examens scolaires nationaux, mais la plus importante reste celle de garantir «la crédibilité à ces examens, notamment le baccalauréat» comme l'a déclaré Nouria Benghebrit. Le compte à rebours a commencé pour les candidats des examens de fin d'année tous cycles confondus. Ces derniers au nombre de 2.107.125 élèves pour l'année scolaire 2017-2018 devront se présenter aux 18.302 centres de déroulement des examens, ce 23 mai pour le cycle primaire, du 28 au 30 de ce mois pour l'examen du BEM et du 20 au 25 juin pour l'examen du baccalauréat. Selon Mohamed Chaïb Draâ El-Thani, conseiller de la ministre de l'Education nationale, invité hier sur les ondes de la Chaîne 3, «ils seront 797.812 candidats pour le cycle primaire qui connaît une augmentation de 4,8% par rapport à l'année dernière, 595 865 candidats pour le brevet d'enseignement moyen (BEM), qui connaît une hausse de 5,9%, et 709.448 pour le baccalauréat, qui lui, enregistre une baisse de 7,3%». L'invité de la rédaction a affirmé que tous les moyens ont été mobilisés pour assurer un bon déroulement des épreuves et que pas moins de 637.780 enseignants et fonctionnaires administratifs garantiront l'encadrement des différentes épreuves. Le même responsable a précisé que 190 centres de correction sont prévus pour accueillir 95 632 enseignants correcteurs et fonctionnaires administratifs. Les résultats de l'examen de 6ème devraient être rendus publics le 6 juin prochain, ceux du BEM le 18 du même mois alors que l'annonce des résultats du baccalauréat est prévue pour le 22 juillet prochain. Il est à rappeler, à ce propos, que la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a déjà affirmé que toutes les mesures avaient été prises pour assurer le bon déroulement des examens scolaires nationaux, insistant toutefois sur l'importance de garantir «la crédibilité à ces examens, notamment le baccalauréat». Et la ministre n'a pas tort car depuis son arrivée à la tête du ministère de l'Education, elle n'a pas réussi à faire sortir le baccalauréat des remous et il semble bien que c'est loin d'être un hasard. Ainsi en 2015, l'examen a été entaché par l'erreur et la fraude. En 2016, la session a été au coeur d'un scandale national qui n'a pas seulement ébranlé la maison de l'éducation, mais tout le pays. L'année dernière, ce sont les nombreux retards enregistrés parmi les candidats qui ont obligé le ministère à organiser une seconde session. A l'approche de l'examen cette année, on croise les doigts car le baccalauréat est devenu un examen très sensible qu'il faut impérativement «sauver». Il s'agit même d'une véritable bataille que mène la ministre de l'Education contre ses détracteurs et les forces obscurantistes. Une bataille contre le courant islamo-conservateur hostile à la modernisation du système éducatif. Nouria Benghebrit a déjà pris des mesures rigoureuses l'année dernière pour contrer toute tentative de fraude (brouilleurs, détecteurs d'utilisation de smartphones et même coupure d'Internet...) et elle va maintenir ces mêmes mesures pour l'année en cours comme l'a soutenu son conseiller, Chaïb Draâ en déclarant que «les mêmes dispositifs entrepris l'année dernière sont prévus pour cette année, et tout est fin prêt sur les plans matériel et humain pour que ces examens se déroulent dans les meilleures conditions». Ce responsable ne manquera pas à la fin de son intervention d'annoncer que le ministère de l'Education organisera, le 12 juin prochain, un concours par le biais duquel il prévoit le recrutement de plus de 8 500 enseignants pour les trois disciplines: arabe, français et tamazight. Rappelons enfin que l'arrêt des cours dans les établissements scolaires est fixé au 30 juin prochain et que la ministre de l'Education a exhorté les élèves et les enseignants à continuer à venir en classe jusqu'à cette date tout en précisant le changement des horaires pour le mois du Ramadhan et qui seront de 9h à 16h pour l'ensemble des wilayas du pays à l'exception d'Adrar, Tamanrasset, Béchar, Tindouf, Biskra, El Oued, Illizi, Ouargla, Ghardaïa et Laghouat. Les cours dans ces wilayas du Sud devront commencer à 7h pour se terminer à 14h30.