Ces chercheurs ont mené un travail de fourmis en ne lâchant pas durant toutes leurs recherches basées dans leur ensemble sur le problème du siècle, l'énergie. Ce n'est ni plus ni moins, un pas de plus de l'avant dans la recherche scientifique, que l'université algérienne vient de franchir. Très précisément dans l'intelligence artificielle devant venir à bout de la problématique de l'énergie. Il s'agit très particulièrement de trois jeunes scientifiques qui ont démontré leur talent en ralliant le carré des chercheurs de notoriété. Ils viennent d'être primés pour leurs travaux basés essentiellement sur l'intelligence artificielle. La direction du secteur de la recherche scientifique n'a pas été ingrate vis-à-vis de cet exploit dans lequel ont brillé ces scientifiques. C'est pourquoi, les scientifiques de l'université des sciences et des technologies d'Oran ont été récompensés lors de la cérémonie tenue jeudi à Oran pour l'originalité de leurs travaux de recherche dans le domaine de l'intelligence artificielle. Une telle distinction est le fruit de travaux lancés depuis plusieurs années par les trois jeunes avant que leurs oeuvres ne soient approuvées pour leur originalité à l'occasion de la 6ème Conférence internationale sur l'intelligence artificielle et ses applications tenue à l'université Mohamed Boudiaf. Une telle rencontre a également été une occasion pour faire preuve de reconnaissance et de gratitude vis-à-vis des autres chercheurs des autres centres de recherches ayant mené un travail de fourmis en ne lâchant pas durant leurs recherches basées dans leur ensemble sur le problème du siècle, l'énergie. Des solutions ont, d'ailleurs, été proposées par ces chercheurs ayant, chacun d'eux, mis en place des projets permettant d'éclairer la société dans toutes ses composantes. Nouria Nair, cette chercheuse de l'université Tahri Mohamed de Béchar, s'est taillé le Premier Prix suite à la présentation de ses travaux consacrés à l'optimisation de la gestion de l'énergie pour une application électrique. Le Deuxième Prix est revenu à Ramida Hamidouche de l'université Ferhat Abbas de la capitale des Hauts-Plateaux, Sétif. Cette dernière a pris tout son temps en s'inspirant des mouvements bactériens avant de mettre au point des algorithmes devant servir de moyens permettant la prolongation de la durée de vie des batteries. L'Ecole supérieure d'informatique d'Alger a, elle aussi, brillé par le biais de la jeune Noussaiba Benadjimi qui a raflé le Troisième Prix après avoir mis en place une nouvelle variante d'algorithmes à des fins de performance énergétique. De telles distinctions ne sont pas un simple fait du hasard. Elles ont fait l'objet de supervision par des chercheurs de notoriété internationale. Ainsi, les recherches, effectuées par les trois universitaires ont vu leurs travaux publiés dans la dernière édition de la célèbre revue scientifique internationale Springer. C'est donc un pas de plus motivant la recherche en Algérie à l'occasion de la rencontre organisée par l'université Mohamed Boudiaf d'Oran dans laquelle ont pris part plus d'une centaine d'enseignants chercheurs venus de différentes universités du pays pour se mesurer à leurs invités étrangers. Ces derniers ne sont pas restés inertes face à ce saut qualitatif réalisé par les chercheurs algériens. Dans leurs interventions, ils ont mis en exergue l'intérêt particulier accordé par l'Algérie à ce domaine, la recherche scientifique arguant que les recherches primées constituent une preuve concrète de l'avancée scientifique. La rencontre d'Oran est d'autant plus qualitative qu'elle a été placée sous le slogan «Oran, smart city», qui signifié tout simplement «ville intelligente». Cette désignation vient en appoint étant donné qu'elle prend comme point de départ les aspirations de la capitale de l'Ouest s'accrochant, tant bien que mal, à toutes les innovations et ce aux fins de s'intégrer davantage dans l'ère de l'économie numérique. Le 6e Conclave des scientifiques algériens est soutenu par la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique en partenariat avec l'université de Saïda Moulay Tahar avec la large collaboration des universités canadiennes de Concordia et Regina. Dans d'autres concours, d'autres lauréats sont montés sur le podium de l'auditorium de l'université Mohamed Boudiaf et honorés pour leurs travaux innovants dans le cadre de la troisième édition du Concours national du meilleur projet scientifique à l'université des sciences et technologies Houari Boumediene, Usthb. Le prix du meilleur projet innovant dans le cycle Licence a été remporté par l'étudiant Boukemoun Ahmed Lamine de l'Usthb pour sa recherche pratique sur «l'aquarium intelligent» alors que la première place au cycle master est revenue aux étudiantes Hala Hadjer et Khanouch Asma de la même université. La recherche de cette jeune universitaire est basée sur le développement d'un dispositif permettant l'obtention d'extraits à partir de plantes médicinales pour l'industrie pharmaceutique. Hassini Chemseddine de l'université de Biskra s'est taillé le Premier Prix doctorant après avoir mis en place l'application intitulée «Ville Intelligente». Cette application permet aux personnes à mobilité réduite de se déplacer toutes seules grâce à leurs téléphones mobiles. Un tel concours a été mis en place à partir de 2016. Il porte dans ses dimensions la valorisation de la recherche scientifique dans les trois cycles universitaires et à rapprocher les chercheurs des entreprises économiques. Ce sont plus de 50 projets ayant été reçus dont 20 ont réussi à franchir le pas vers la phase finale. La plupart des projets ayant été déposés relèvent des cycles master représentant un taux de 41%. Condor electronics s'est mis de la partie en ratifiant une convention avec l'université Houari Boumediene d'Alger, Usthb. Cette convention porte essentiellement sur l'accompagnement des recherches scientifiques, notamment les stages pratiques et l'assistance des diplômés de cette université à accéder au monde du travail.