Dans ce sens, l'Algérie a toujours favorisé l'action onusienne qui se réfère à la légalité internationale et a rejeté fermement l'ingérence des Etats dans les affaires internes de la Libye. Le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Libye et le chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), Ghassen Salamé effectue aujourd'hui une visite de travail en Algérie. Cette visite s'inscrit dans la perspective de poursuivre le dialogue et la concertation avec les responsables algériens sur l'évolution de la situation en Libye pour asseoir une solution consensuelle avec toutes les parties de la crise libyenne. L'Algérie a toujours privilégié le dialogue entre les acteurs libyens et comme objectif la mise en place des instruments d'un règlement durable de la crise qui prévaut en Libye depuis la chute d'El Gueddafi. La visite de représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Ghassen Salamé, cherche avec les responsables algériens à «accélérer la mise en oeuvre du plan d'action onusien», précisent les services du ministère des Affaires étrangères. Le ministère des Affaires étrangères a souligné que «dans le cadre des concertations et des contacts réguliers entre l'Algérie et la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), visant à accélérer la mise en oeuvre du Plan d'action onusien en Libye, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, chef de la Manul, Ghassen Salamé, «s'entretiendra avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, de la situation en Libye à la lumière des récents développements intervenus dans ce pays frère et voisin», ont précisé les services du ministère des affaires étrangères. Dans ce sens, l'Algérie a toujours favorisé l'action onusienne qui se réfère à la légalité internationale et rejeté de façon ferme l'ingérence des Etats dans les affaires internes de la Libye. Abondant dans le sillage de la visite du chef de la Manul, les autorités algériennes indiquent que «cette occasion sera mise à profit pour réaffirmer le soutien de l'Algérie à la centralité du rôle des Nations unies dans le règlement de la crise libyenne et sa position résolue pour le rétablissement de la stabilité, de la paix et de la sécurité de la Libye», a souligné le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Il faut dire que la crise libyenne n'a pas trouvé son chemin vers le règlement politique même s'il y a eu la mise en place d'un gouvernement et aussi un Parlement qui reste amorphe de par les tiraillements qui caractérisent certaines parties du conflit libyen et l'ingérence de certaines anciennes puissances dans les affaires libyennes. L'Algérie espère que le processus qui a été entamé depuis 3 ans et qui consiste à mettre en place les mécanismes d'une véritable réconciliation entre toutes les parties libyennes soit réalisé pour permettre à l'Etat libyen d'entamer son parachèvement institutionnel.