Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a annoncé, hier à Alger, des visites de délégations représentants les différentes parties libyennes, à l'exception des groupes classés «organisations terroristes» par l'ONU. S'exprimant en marge d'un atelier international sur le «Rôle de la réconciliation nationale dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», M. Messahel a affirmé que l'Algérie poursuit ses efforts pour un règlement pacifique de la crise libyenne et la consécration du dialogue inter-libyens, mettant l'accent sur une intensification des actions diplomatiques pour parvenir à un règlement pacifique de la crise en Libye par «le dialogue inclusif libo-libyen et la réconciliation nationale». En outre, le chef de la diplomatie algérienne a annoncé la visite prochaine du représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye et Chef de la mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), Ghassan Salamé. Par ailleurs, le ministre a indiqué que la question libyenne sera évoquée lors de sa visite entamée hier en Italie, étant donné que «les Italiens sont concernés», précisant que cette visite sera suivie par d'autres en Egypte et aux Emirats arabes unis. Rappelant son entretien hier matin avec le président du Haut Conseil pour la réconciliation en Libye, Mohamed El Haouch, M. Messahel a affirmé que «le dialogue inter-libyen se poursuivait et que les Libyens faisaient un travail colossal et que tout un chacun était convaincu qu'il n'existait pas d'alternative à la solution pacifique sans ingérence aucune dans les affaires internes de la Libye». Le ministre a réitéré avoir perçu, lors de ses deux tournées en Libye, «une volonté commune chez les Libyens» rappelant que «23 villes libyennes ont rejoint le dialogue libo-libyen».