L'heure de vérité est arrivée Près de 600.000 candidats entameront dès cette matinée, les premières épreuves de la session 2018 du brevet de l'enseignement moyen. Après la tenue de l'examen de fin de cycle primaire (5 e) la semaine dernière, c'est aujourd'hui que se déroulera celui du BEM. 599.846 candidats entameront dès cette matinée, les premières épreuves de la session 2018 du brevet de l'enseignement moyen. Le département de l'Education nationale a fait observer que le nombre des élèves qui concourront à cet examen a enregistré une hausse de 5,94% comparativement à la session précédente. Durant trois jours, l'ensemble des candidats passera en tout 11 matières principales, 10 d'entre elles sont obligatoires. Pour ce qui est de celle restante, à savoir tamazight, elle concernera seulement quelques classes. Pour le planning de ce premier jour, les candidats débuteront en début de matinée avec la langue arabe et enchaîneront avec la physique et la technologie. L'après-midi sera réservé pour l'éducation islamique et l'éducation civique. S'agissant des conditions, les représentants du ministère de l'Education ont fait état de mesures supplémentaires plus rigoureuses, prises par Nouria Benghebrit, afin d'éviter la diffusion des sujets d'examens sur les réseaux sociaux, comme ce fut le cas, mercredi dernier, lors des épreuves de 5e. Dans ce sens, les services du département de l'éducation ont mobilisé pour cet examen, 637.780 enseignants et fonctionnaires de l'administration, tandis que pour les 18.302 centres où se dérouleront les épreuves, plus de 5000 enseignants et agents y seront dépêchés pour assurer l'encadrement. En ce qui concerne les centres de correction, ils sont au nombre de 190, et 900.000 éducateurs se chargeront de corriger les copies. Les résultats, quant à eux, seront connus le 18 juin prochain. En outre, plusieurs mesures ont été prises lors de la session précédente pour lutter contre la fraude, telles que la réduction du nombre des centres de conservation de sujets, l'installation de brouilleurs et de caméras de surveillance, l'interdiction d'entrée des véhicules dans les centres de déroulement, outre le refus d'entrée des retardataires et le retrait des téléphones portables et de tout moyen de communication à l'entrée du centre. Pour la première fois, la ministre de l'Education a émis une instruction qui préconise d'éviter les visites officielles aux centres d'examens et qui sont destinées à la supervision de l'ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves, et sécuriser les examens pour ne pas déstabiliser les candidats. De son côté, la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) a mobilisé 12.000 agents pour la sécurisation des épreuves. L'Office national des examens et concours de Kouba à Alger (Onec), de même que l'Office régional de Batna, seront soumis à la surveillance par le biais du Centre de commandement et de contrôle (CCC) à travers la mobilisation de 32 caméras pour les besoins de surveillance des salles de conservation des sujets des épreuves. Aussi, l'activité du Service central de lutte contre les crimes liés aux technologies de l'information et de la communication (TIC) sera réactivée à cet effet. Des brouilleurs seront mis à la disposition du ministère de l'Education nationale pour éviter toute fraude. Le Commandement général de la Gendarmerie nationale (GN) a mis en place lui aussi, un dispositif sécuritaire spécial, pour sécuriser le déroulement des examens. Ce plan consiste aussi à garantir la protection et l'escorte des sujets d'examens transportés par avion au profit des centres d'examens qui se trouvent dans les régions du Sud et le grand-Sud. La Dgsn a également mis en place un dispositif opérationnel spécial qui verra la mobilisation de 40.000 agents d'intervention, 2111 ambulances et 1363 camions anti-incendie, pour veiller à la sécurité des candidats et des encadreurs lors des épreuves nationales. Il faut rappeler que cette année, pour la première fois lors d'un examen du BEM, toute visite protocolaire dans les centres d'examen, sera interdite. Et ce, sur instruction de la première responsable du secteur, afin, a-t-elle expliqué «de ne pas perturber les candidats» avant le début des épreuves. De son côté, Mustapha Hamdi, sous-directeur des programmes au ministère de l'Education a souligné hier, lors de son intervention à la Radio nationale Chaîne 3 que les sujets qui seront posés aux candidats «ont été déjà distribués au niveau du territoire national». Il a par ailleurs rappelé que pour les conditions de passage au secondaire, la moyenne annuelle sera prise en compte. Celle-ci, sera additionnée à celle de l'examen du BEM et sera enfin, divisée par deux.