La Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a abrité un meeting du FLN, hier mercredi. c'est vers 15h30 que M.Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat représentant personnel du président de la République et secrétaire général du FLN fait son entrée dans la salle,accompagné d'une forte délégation dont des cadres du FLN et le wali de Tizi Ouzou. L'hôte de Tizi Ouzou venait d'un meeting à Bouira et s'apprêtait à se rendre à Boumerdès. La salle est assez bondée, particulièrement par des militants FLN et aussi par pratiquement tous les fonctionnaires de l'administration venus écouter M.Belkhadem. Après l'hymne national et l'annonce du discours de M.Belkhadem, une annonce accueillie avec force applaudissements, c'est autour de M.Seddiki, le superviseur du FLN pour la wilaya, de prendre la parole pour brosser un rapide état des lieux du parti de la région. Pour l'orateur, «Tizi Ouzou est le berceau du FLN et le parti est toujours fortement présent». M.Seddiki rappelle le contrat de Rome pour dire: «Vous M.Belkhadem nous nous souvenons que vos interventions au parti à propos du contrat de Rome vous ont poussé à partir. Mais aujourd'hui voilà que vous êtes à la tête du FLN et le parti soutient la réconciliation nationale.» Puis M.Belkhadem est appelé à la tribune, on le revêt d'un burnous blanc, et c'est encadré d'un garçonnet et d'une fillette que le secrétaire général du FLN commence sa harangue. Il énumère les promesses du président lors de sa candidature en 1999: le retour de l'Algérie sur la scène internationale, le retour de la paix et la croissance économique M.Belkhadem énumère ensuite toutes les réalisations pour arriver à soutenir que finalement les deux premiers engagements du président ont été réalisés et que le troisième: la paix, le plus difficile à réaliser, est en voie de l'être. Le ministre devait ensuite rappeler qu'avant 1999 le pays vivait des situations plus que dramatiques et alors le peuple ne rêvait que de paix! Revenant sur le parti du FLN, M.Belkhadem dira que celui-ci est ancré dans la mémoire populaire. Mais ce qu'il développa surtout c'est bien entendu la paix et la sérénité permettant le développement. Aussi il s'écria: «On peut diverger sur les méthodes de gouvernement, sur les choix politiques, sur bien d'autres choses, mais jamais sur la paix et sur ce qui pourrait faire de l'Algérien un citoyen fier et du pays, un pays écouté sur la scène internationale. Déjà on commence à faire la chaîne aux portes de l'Algérie qui participe au règlement des conflits ailleurs!» S'adressant aux citoyens de la région, il demande: «Ne prenez pas la région en otage!» Et de rappeler que les chouhada de cette région sont morts pour toute l'Algérie. Il s'étale ensuite longuement sur «le référendum et le président a voulu que le peuple participe effectivement à la construction de la paix car il aurait pu passer par l'APN où il est assuré d'une majorité avec le FLN ou encore en légiférant par ordonnance». L'orateur qui s'excuse de ne pouvoir s'exprimer en tamazight, plaide longuement pour une forte participation au scrutin du 29 septembre et a essayé de trouver les mots qui font mouche pour plaider la paix.