Tahar Hadjar: «L'Etat dépense annuellement plus de 700.000 DA par étudiant» En vue de faciliter la tâche aux nouveaux étudiants, la tutelle organise des portes ouvertes au niveau des établissements d'enseignement supérieur du 24 au 30 juillet prochains. Toute la procédure est simplifiée. Les nouveaux bacheliers auront déjà une idée sur les inscriptions à l'université. Le département de Hadjar vient de dégager tout un calendrier des inscriptions pour clarifier l'opération et éviter toute complication. «La période des préinscriptions et inscriptions définitives des nouveaux bacheliers au titre de l'année universitaire 2018-2019 s'étalera du 26 juillet au 16 septembre 2018 selon un calendrier établi par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique», indique un communiqué de la tutelle. Pour mieux orienter les nouveaux bacheliers, le ministère précise que la période des préinscriptions et inscriptions définitives se déroulera en quatre phases. La première phase, prévue du 26 juillet au 7 août, sera consacrée à l'exploitation des résultats du bac et la détermination des moyennes nationales minimales pour participer au classement dans certaines filières. Cette première phase comprend la période des préinscriptions du 26 au 28 juillet, la période de confirmation des préinscriptions du 29 au 30 juillet, celle du traitement des voeux du 31 juillet au 7 août et la proclamation des résultats des affectations le 7 août au soir. En vue d'informer et de faciliter la tâche aux nouveaux étudiants la tutelle organise des portes ouvertes au niveau des établissements d'enseignement supérieur du 24 au 30 juillet. Pour ce qui est de la deuxième phase (8-16 août), elle comprend trois périodes, à savoir celle des confirmations, des réorientations, des tests et des entretiens pour les filières concernées du 8 au 12 août, l'ouverture du portail «hébergement» étant du 8 au 15 août. Au cours de cette deuxième phase, il est prévu un second traitement en cas d'échec aux tests, entretiens et demandes de réorientation et ce, du 13 au 15 août au matin, alors que la proclamation des résultats des affectations est prévue pour le 16 du même mois. La troisième phase concerne les inscriptions définitives et s'étalera du 2 au 6 septembre, selon le calendrier établi du ministère de l'Enseignement supérieur. Enfin la 4ème et dernière phase sera consacrée au traitement des cas particuliers par les établissements de l'Enseignement supérieur du 2 au 16 septembre et concernera les cas exceptionnels et la réouverture du portail hébergement, bourse et transport. Le ministère a ainsi précisé que la date limite du 16 août 2018 clôturera définitivement les inscriptions au titre de l'année universitaire 2018-2019. Devant le nombre important des nouveaux bacheliers qui vont rejoindre les bancs de l'université, le département de Hadjar a pris ses dispositions pour une meilleure organisation des inscriptions. Lors de son déplacement à Mostaganem dimanche dernier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a assuré que l'Etat poursuivra son soutien à la politique de gratuité de l'enseignement. «Il n'y a actuellement aucune réflexion sur un changement dans cette politique de soutien à la gratuité de l'enseignement, même s'il y avait une réflexion en termes d'amélioration de ce soutien», a assuré le ministre lors d'un point de presse, tenu en marge de l'ouverture du 70ème Congrès international sur les mathématiques. Tahar Hadjar avait avancé que l'Etat dépense annuellement plus de 700.000 DA par étudiant. Pour l'heure il va falloir mener une sérieuse campagne d'explication pour les nouveaux bacheliers. Il s'agira de faire connaître aux élèves candidats au baccalauréat le système d'enseignement supérieur, les types et les offres de formation, ainsi que celui d'orientation et d'inscription universitaire. Car souvent, les nouveaux bacheliers se perdent dans les démarches d'obtention d'une place pédagogique. Cela étant, le défi est grand pour le secteur de Tahar Hadjar. Avec près de 400.000 nouveaux étudiants la tâche ne sera pas facile car c'est autant de places pédagogiques à assurer, ce sont des moyens de transport à renforcer, des résidences universitaires, des bourses et de la restauration. Sans compter qu'il va falloir se projeter au moins dans les quatre années à venir quand ces «bataillons d'étudiants» quitteront les bancs des universités vers des postes de travail. Un vaste chantier attend les autorités.