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Des opérations militaires engagées depuis 2013
A LA VEILLE DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE AU MALI
Publié dans L'Expression le 28 - 07 - 2018


Des soldats français à Tombouctou
Les groupes terroristes qui avaient pris en quelques semaines le contrôle du nord du pays ont été chassés ou dispersés en 2013. Mais en dépit d'un accord de paix en 2015, les violences ont non seulement persisté, mais se sont propagées vers le centre et le sud, puis au Burkina Faso et au Niger voisins.
Depuis le lancement il y a cinq ans d'une intervention à l'initiative de la France contre les groupes terroristes, le Mali, qui vote pour élire son président dimanche, a connu une série de déploiements et de missions militaires internationales. Les groupes jihadistes qui avaient pris en quelques semaines le contrôle du nord du pays ont été chassés ou dispersés en 2013. Mais en dépit d'un accord de paix en 2015, les violences ont non seulement persisté, mais se sont propagées vers le centre et le sud, puis au Burkina Faso et au Niger voisins.
Le 11 janvier 2013, la France lance l'opération Serval avec 1.700 soldats pour arrêter la progression des jihadistes qui contrôlent le Nord, et soutenir les troupes maliennes face à la menace d'une offensive vers Bamako. En trois mois, Serval, menée tambour battant, met en déroute les groupes armés. En août Serval est remplacée par l'opération Barkhane, étendue à l'ensemble de la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l'Europe. Barkhane, du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent, est actuellement la plus importante opération extérieure de l'armée française, avec environ 4.500 militaires déployés. Le 1er juillet, une attaque à Gao (nord) contre des soldats de Barkhane a fait quatre morts et une vingtaine de blessés parmi les civils ainsi que quatre blessés dans les rangs français. Au total, 22 soldats français ont été tués lors de ces opérations, dix avec Serval, douze avec Barkhane. «La menace n'a pas disparu, mais l'ennemi, les terroristes, ne sont plus capables de conduire d'opérations coordonnées, d'opérations d'ampleur», a assuré lundi à Ouagadougou le général Bruno Guibert, à quelques jours de rendre son commandement à la tête de Barkhane. Il a répété que l'opération se poursuivrait «le temps nécessaire» - des années selon les experts. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) s'est déployée à partir du 1er juillet 2013, prenant le relais de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) formée par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
La Minusma, avec un effectif de 15.000 personnes (12 169 militaires, 1 741 policiers 1 180 civils), est l'une des missions les plus importantes de l'ONU. Régulièrement attaquée, elle a payé un lourd tribut: elle a perdu plus de 170 Casques Bleus, dont plus d'une centaine dans des actions hostiles.
Fin juin, l'ONU a renouvelé pour un an son mandat, avec une mise en garde aux parties maliennes pour obtenir des progrès rapides dans le processus de paix. En novembre 2015, les dirigeants de l'organisation G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) réunis en sommet décident de créer une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes qui essaiment dans la région. Face la dégradation de la situation dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par les violences, ils réactivent le projet en 2017. Le président français Emmanuel Macron a apporté son soutien à cette initiative, Paris y voyant un possible modèle de prise en main par les Etats africains de leur sécurité. Mais la mise en oeuvre est marquée par des problèmes de financement et d'organisation et des accusations de violations des droits de l'homme par les troupes de la force conjointe. Le 29 juin, un attentat suicide, revendiqué par un groupe terroriste, a frappé pour la première fois le quartier général de cette force à Sévaré (centre du Mali), faisant trois morts, outre deux assaillants. La Mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali), lancée en février 2013, réunit 600 militaires de 27 pays européens, avec une mission de formation de l'armée malienne, sans participer aux combats. Son mandat a été prolongé en mai par l'Union européenne pour deux ans, avec un budget quasi doublé à 59,7 millions d'euros. Sa mission a été étendue à la formation de la force du G5 Sahel.


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