La voie ferrée en Algérie est passée de 1 800 kilomètres de réseau ferroviaire en 2000 à 4 200 km «Notre pays est en train d'effectuer une opération de modernisation des grands ports dont 11 commerciaux destinés à l'import...» Le gouvernement est déterminé. Le transport en commun demeure une des priorités. Avant-hier, le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zalène, a affirmé à Aïn Témouchent, que le gouvernement a fourni tous les moyens pour atteindre une capacité de transport par rail de 17 millions de tonnes de marchandises et 16 millions de passagers par an à l'horizon 2021. En inspectant la gare ferroviaire de la commune de Béni Saf, le ministre a souligné que «ces objectifs nous imposent de relier à la voie ferrée les zones industrielles et d'activités où des entreprises produisent du fer, des produits agroalimentaires,... pour que chaque kilomètre du réseau de chemin de fer ait une rentabilité», en précisant dans ce même sens que, la voie ferrée en Algérie est passée de 1800 kilomètres de réseau ferroviaire en 2000 à 4200 km réceptionnés et mis en service. Il ajoute, qu'il est prévu la réception de 2300 km inscrits au titre du programme du président de la République au niveau de la ligne des Hauts-Plateaux reliant l'extrême est du pays, de la wilaya de Tébessa à Moulay Slissene dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, ce qui portera le réseau ferroviaire total à 6 300 km. Le ministre cite, en outre, les opérations d'importation de wagons et de réhabilitation de wagons et de locomotives au niveau des ateliers de Sidi Mabrouk (Constantine) et de Sidi Bel Abbès, signalant que 200 wagons seront progressivement mis en service. Dans ce même sillage, il fait savoir qu'il ne suffit pas de définir les objectifs théoriques, mais de réunir les conditions qui assurent leur concrétisation, notamment dans le domaine du transport ferroviaire, surtout que le réseau routier nécessite un entretien important et constitue un lourd fardeau. Au passage, à la gare ferroviaire de Béni Saf, le premier responsable du secteur, a instruit les responsables de la Société nationale de transport ferroviaire (Sntf) à intégrer cette ligne dans le domaine du transport de marchandises, surtout que cette collectivité dispose d'une usine de fabrication du ciment. Aussi, dans la même collectivité, le ministre s'est enquis du projet de réalisation d'une pénétrante sur 6 km pour réduire la tension et désengorger l'axe traversant le tissu urbain de la ville, insistant sur le respect du délai de livraison du projet dans deux mois. La piste d'atterrissage d'hélicoptère au port de Beni Saf a été visitée par le ministre qui a souligné que cette structure s'introduit dans le cadre des 12 aérodromes similaires en cours de réalisation au niveau national, dont 11 ont été réceptionnées et une est en cours au niveau de Jijel. A l'occasion, Abdelghani Zalèni a rappelé le rôle important de telles stations dans les opérations de secours et d'évacuation, surtout celles situées à proximité des grands hôpitaux, indiquant que les gros oeuvres dans ces stations ont été achevés et qu'il ne reste que l'éclairage et l'installation de signalisation lumineuse, prise en charge par l'Entreprise nationale de navigation aérienne. Par ailleurs, le ministre, a inspecté le projet du dédoublement de la route reliant la commune de Hammam Bouhadjar à la Route nationale (RN 108), mettant l'accent sur sa livraison avant la fin de septembre prochain. Par la même occasion, il a qualifi Aïn Témouchent de wilaya pionnière dans le domaine de la maintenance, de l'entretien et de la réhabilitation des routes, signalant que sur un total de 300 km de routes nationales traversant la wilaya, 100 km ont été dédoublés, ce qui est un véritable acquis. En visitant le projet de réalisation d'un abri de pêche à Madagh dans la commune de Bouzedjar où les travaux ont atteint un taux d'avancement de 93%, le responsable a indiqué que «notre pays est en train d'effectuer une opération de modernisation des grands ports dont 11 commerciaux destinés à l'import-export», ajoutant que l'intérêt est accordé également aux petits ports pour assurer la stabilité du citoyen, préserver l'emploi dans le domaine de la pêche et contribuer au développement local.